La présidentielle a été forcément une affaire de gros bonnets, du fait du filtre serré du parrainage. Et la course n’a finalement pas tenu ses promesses. Mais, ces échéances qui nous arrivent à l’orée de 2022, promettent de l’adrénaline. Je trépigne d’impatience déjà rien qu’à imaginer les empoignades des préliminaires. Parce que ça risque bien de partir dans tous les sens. Elections de proximité, les Locales ont la particularité de voir surgir des quidams sortis de nulle part et qui se croient investis d’une mission de messie. Ils feront bien sur le sel de la compète. Mais si nous nous intéressons au piment, l’on verra des esclandres à n’en plus finir et ça risque bien de saigner. Même si certains essaient de louvoyer, se cachant derrière une ligne invisible de parti, les plus téméraires sont déjà dans les starting-blocks. Déjà à Ndakaaru, la mère des batailles, les positionnements dans les deux camps augurent de bagarres épiques, aussi bien pour la ville que les communes. Barth, Wardini ou autre, face à Diouf Sarr, Amadou Ba, Mame Mbaye Niang ou autre. Ça c’est côté cour, et ce sera à la canonnière. Côté jardin, les luttes intestines se feront à la baïonnette au sein des états-majors, avant le grand saut. Naï metti !!
Waa Ji
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