Deux attaques à main armée dans la même journée d’hier, à Kaffrine, très loin de Ndakaaru, et aux Maristes, dans la capitale. Sans oublier l’agression mortelle, la veille, sur un jeune pêcheur à Yarakh. La recrudescence des actes de violence pour s’emparer du bien d’autrui, disons-le une fois encore, est régulièrement notée dans les semaines qui suivent la grâce accordée par Niangal à des détenus, condamnés pour divers délits. Or, il est connu que nombre de ces élargis ont vite fait de regagner la prison, certains moins d’une semaine après l’avoir quitté. Deux leçons à tirer de cet état de fait. D’abord, il faut permettre aux Sunugaaliens, en amendant la Constitution (comme aux Usa – 2eAmendement) de pouvoir défendre leurs biens eux-mêmes, en facilitant un peu l’obtention du port d’arme, ne serait-ce que pour tous ceux qui tiennent des commerces, gèrent des stations-services, entre autres. Ensuite, l’octroi de la grâce présidentielle doit reposer sur des critères de réinsertion, par la formation et l’encadrement des bénéficiaires. Car aller en prison pour un larcin, puis être libéré sans possibilité de travailler, conduit forcément à la rechute dans les mêmes travers.
Waa Ji
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