Taïaut ! Taïaut ! L’hallali est sonné contre Sory Kaba, dont la mise à mort politique est demandée par les thuriféraires les plus téméraires de Niangal. Sa faute, avoir évoqué le tabou : le nombre de mandats de Prési. Hé oui, qui en parle en pâtit, car, comme dit Wolof Ndiaye, «ku acc moo gëna bañ ku seenu». Pourtant, contrairement au Directeur des Sénégalais de l’extérieur, d’autres responsables apéristes ont théorisé, sans coup férir, la possibilité pour le locataire du palais de briguer un 3e mandat (un second ?). Aussi, le Oui n’ayant de sens que quand on a la possibilité de dire Non, ne peut-on souffrir dans le camp présidentiel que soit rappelé l’esprit de la constitution, quand la lettre prête à confusion ? Car, en vérité, le débat, c’est que le père de cette dernière mouture de notre charte ne veut pas éclairer notre lanterne sur ses intentions réelles de briguer ou pas ce mandat de trop. Lequel, rappelons-le, avait emporté son prédécesseur, alors que lui-même en était un contempteur féroce. Alors, si la boulimie arrive à raccourcir la mémoire, la piqure de rappel est présentement infligée par le peuple de Guinée à son propre président, atteint de la maladie du 3e mandat.
Waa Ji
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