Même si la bataille pour son maire a été remportée par Yaw au profit de Barth, Ndakaaru reste pour Niangal la mère de batailles, en direction des législatives prochaines et, au-delà, la présidentielle de 2024. Et pour une revanche sur l’opposition dont l’emprise sur la capitale et l’électorat urbain ne fait l’ombre d’un doute, Prési remobilise ses troupes et compte faire de la collecte des parrainages un banc d’essai. Mais ce sera comme les douze travaux d’Hercule. Déjà que les responsables peinent à répondre à l’appel d’unité du chef, certains rechignant à se ranger derrière le coordonnateur désigné par Niangal. Et surement que ces difficultés issues des dernières locales et qui se manifestent dans la collecte de parrainages vont s’exacerber au moment des investitures pour les législatives. Sans oublier que les Ndakaarois ont la particularité de constituer un électorat très peu malléable et dont les options de vote ne répondent pas à des critères des promesses mirobolantes, mais plutôt de justice, de probité morale et d’équité sociale. Pour dire que la stratégie du débauchage et de la transhumance pourrait produire l’effet contraire à celui attendu et constituer un coup d’épée dans l’eau.
Waa Ji
Waa Ji