Tant qu’il n’est pas raffiné, servi à la pompe et brûlé par les véhicules comme carburant, le pétrole, c’est de la mélasse, du goudron qui colle à la peau. Il en est ainsi de celui de nos gisements, avérés comme potentiels, qui ne sont pas encore valorisés. Du moins total…ement. Car Total, entreprise française qui fait partie de notre décor depuis toujours, n’a pas eu de peine à damer le pion aux «étrangers» Kosmos, Exxon, Woodside, Shell et les autres sur Rufisque Offshore Profond. Cela, on le savait, puisque le processus avait bruyamment emporté avec lui le ministre de l’Energie d’alors, le teigneux TAS. Or, si la vérité a tardé à remonter du puits, les bulles finissent par éclater à la surface, même dans le pétrole. Et c’est la préférence française qui a dû jouer au profit de Total, puisque ses concurrents offraient plus. Et en fin de compte, le Sénégal se contente de peu. Mais, comme on imagine nos dirigeants assez futés, nul doute que la contrepartie viendra par d’autres canaux, vu qu’entre le pays de Marianne et celui de Marième, c’est une longue histoire d’amour. D’autant qu’entre Macky et Macron, les atomes sont des plus crochus.
Waa Ji
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