De l’arachide, en veux-tu en voilà. La graine dorée n’en finit pas d’occuper la rampe, tant sa récolte a été cette année abondante et sa commercialisation cahoteuse. Et les pauvres paysans n’en finissent pas non plus de pleurer de ne pouvoir écouler la production qui, faute d’être bradée, risque de leur pourrir entre les mains. L’industrie formelle se montrant défaillante, dans la production d’huile pour les ménages sénégalais, l’artisanat bat son plein, faisant tourner à plein régime ses presses. Touba la ville sainte s’est érigée en centre du «segal», avec quelque 40 unités qui font travailler de nombreux désœuvrés et reçoivent des tonnes et des tonnes d’arachide par jour. Il y a donc lieu d’élargir la palette, afin que cette huile d’arachide, qui donne plus de goût au ceebu jën national, puisse être produite en plus grande quantité. Alors, que 1000 presses fleurissent ! Mais, ce n’est pas tout, il faut que les conditions de raffinement soient optimisées afin de circonscrire l’aflatoxine. L’Aflasafe SN01, développé par l’IITA, devait être produit par une usine prévue à Kaolack par Bamtaare Services SA, filiale de la Sodefitex. Où est-ce que çà en est ?
Waa Ji
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