Ça commence bien ! La révision exceptionnelle des listes électorales a connu un faux départ, hier. Alors qu’ils sont des millions à vouloir s’inscrire, ces jeunes nés avant le 24 février 2001, rien n’était prêt pour les accueillir dans les commissions. Ce qui n’augure rien de bon, surtout que le ministre de l’Intérieur, à qui incombe la responsabilité de mettre à disposition le matériel d’enrôlement, fait déjà l’objet de suspicion, quant à sa volonté de ne rendre aisées que les inscriptions de ceux favorables à son mentor. En tout cas, c’est un jour de perdu, sur les 60 que va durer la présente révision, puisque dans toutes les communes de la région de Dakar, aucun matériel n’était en place. C’est comme si va perdurer la désorganisation ayant eu cours lors de la révision précédente pour les législatives, avec les cartes Cedeao. Bien vrai que le Sénégal a toujours connu des incertitudes à l’approche de la présidentielle, ce qui pointe à l’horizon de celle de février 2019 est loin de rassurer. Les cartes sont brouillées et les règles du jeu encore aléatoires, au moment où les acteurs des deux camps campent sur des positions éloignées et figées. Vivement donc une perche.
Waa Ji
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