La patrouille nocturne des éléments de la brigade de recherches du commissariat de police de l’arrondissement de Yeumbeul Nord a tourné à une bavure policière contre un jeune du nom de M. Samb.
Un élément de la brigade de recherches du commissariat de Yeumbeul Nord est accusé d’avoir causé des sévices corporels à un certain M. Samb. Au cours d’une patrouille de sécurisation nocturne dans leur secteur de compétence, les flics opérant en civil sont tombés sur un groupe de jeunes et procèdent à l’interpellation du susnommé pour une vérification d’identité (Vi) de routine.
Mais, au cours de l’opération, l’adrénaline monte brusquement et les esprits s’échauffent. Un agent de terrain pète un câble, repère le nommé Samb et lui assène un violent coup de fouet sur la tête. Il l’accable de propos durs et l’accuse d’être de connivence avec un trafiquant ou un consommateur de l’herbe illicite, qui a profité de la mêlée pour se volatiliser dans la nature.
Samb se retrouve avec de graves blessures, sa famille alerte la police qui débarque au district
Très mal en point, Samb se traîne avec ses blessures sur la calvitie jusque chez lui et informe ses parents. L’un d’eux marque son indignation et conduit séance tenante son frangin au district sanitaire de Keur Massar. Il câble aussi le chef de service du commissariat de l’arrondissement et lui rapporte les faits. Des policiers se rendent au district sanitaire en question, où ils trouvent les parents du blessé et conviennent avec eux d’évacuer celui-ci au district sanitaire de Yeumbeul Nord. Mais, face à la nature des blessures de Samb, ils le conduisent illico presto au centre hospitalier Aristide Le Dantec, sur avis du médecin de garde.
Le blessé identifie son «bourreau», la police apporte son assistance et ouvre une enquête interne
La police a décidé d’assister le blessé et de prendre en charge les frais médicaux. La victime a chargé son «bourreau» agent de police et déclare l’avoir clairement identifié parmi les autres flics. Une enquête préliminaire interne a été ouverte aux fins de déterminer les véritables circonstances de la présumée bavure policière.
Vieux Père NDIAYE