BARTHELEMY DIAS AVERTIT SONKO : «Au soir du 17 novembre, nous saurons qui vaut quoi à Dakar»




 
 
La caravane de Samm Sa Kaddu a fait une démonstration de force hier à Dakar. Barthélemy Dias, entouré de ses colistiers, s’est défoulé encore une fois sur Ousmane Sonko. Le maire de Dakar demande à ses militants et sympathisants de bien sécuriser le vote.
 
 
 
Telle une déferlante, les militants et sympathisants de la coalition Samm Sa Kaddu sont sortis en masse pour accompagner Barthélemy Dias. Commune par commune, la foule semblait grossir au fur et à mesure que la caravane avançait. Le maire de Dakar, entouré des autres leaders de la coalition, s’est dit confiant. «Chacun peut se réclamer Borom Ndakaaru, mais le seul et l’unique est là aujourd’hui», a balancé Barth sur un ton taquin. Dias Fils, qui remercie la population dakaroise pour sa mobilisation, lance une première pique à Ousmane Sonko : «il y en a qui semble avoir oublié l’existence de Dieu, il se prend même pour Dieu à certains moments. Ce dernier raconte partout que c’est grâce à lui que je suis devenu maire de Dakar», renseigne-t-il avant de le prévenir : «au soir du 17 novembre,  s’il plait à Dieu nous saurons qui vaut quoi à Dakar».
Le dimanche, affirme Barthélemy Dias, la coalition Samm Sa Kaddu va célébrer une victoire éclatante : «ce sera la victoire de la vérité sur le mensonge, celle du travail sur la manipulation». La tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu demande cependant aux membres de sa coalition d’être vigilants le jour du vote : «il faudra bien sécuriser le vote, parce qu’il y en a qui ont la peur au ventre. Leur seule issue maintenant c’est de voler les élections. Le jour j, restez en alerte au maximum», dit-il.
Pour Barthélemy Dias, les nouvelles autorités ont peur, c’est pourquoi ils ont légalisé la transhumance qu’ils ont longtemps décriée. «Ce dimanche, Dakar et le Sénégal en général a rendez-vous avec son destin. Ce pays ne peut être dirigé par des incapables, menteurs. Il nous faut changer la donne dès ce dimanche», conclut-il.
 
Ndèye Khady D. FALL
 
 
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