Le vent d’apaisement insufflé par le chef de l’Etat à l’occasion de la réception des Lions du foot a fini par donner des idées à tout le monde. Même à Bamba Fall et au sous-préfet Djiby Diallo. Hier, alors que les plus sceptiques s’attendaient encore à une passe d’armes, les deux hommes ont essayé de donner une leçon sur ce que seront leurs relations maintenant. Ils ont semble-t-il fumé le calumet de la paix. C’est Bamba Fall, en premier, qui lui jette des fleurs. «J’ai lancé un appel au sous-préfet pour nous accompagner pour la réussite de ce mandat. Vous savez que Djiby Diallo est magnifique, mais c’est de Jacques Bauer dont j’ai peur. Djiby Diallo, c’est un talibé Cheikh, mais s’il s’agit de Jacques Bauer, on a toujours des difficultés. Mais il m’a assuré que désormais ce problème est derrière nous», a soufflé le maire sur l’entrevue qu’il a avec ce dernier. Et ce dernier, toujours devant la presse qui les a interpelés sur leur différend, de dire dans un ton aussi taquin que celui du maire de la Médina, qu’il n’y a pas d’animosité entre eux. Bamba Fall, c’est un frère à lui. «Il nous a invités au travail, la mairie est un démembrement de l’État et nous sommes des agents de l’État ; donc, on ne peut pas ne pas parler la même chose. À chaque fois que de besoin, nous qui avons le contrôle de la légalité, nous le ferons de la plus belle des manières, dans le respect des lois et règlements. Bamba est un jeune frère, mais souvent, les gens ne comprennent pas ce qui se passe, mais il faut reconnaitre qu’il n’y a pas d’animosité entre nous. Tout est une question de discussion», a fait savoir à son tour le sous-préfet Djiby Diallo.
FD