BAGARRE MEURTRIÈRE A THIAROYE WAKHINANE 3: Un des présumés meurtriers du jeune «homosexuel» arrêté



 
La police de Thiaroye a mis fin à la cavale d’un des présumés meurtriers du supposé homosexuel. Il s’agit du nommé C.B, âgé de 20 ans. Ce dernier a été convoqué au commissariat, auditionné sur procès-verbal (Pv), puis présenté, vendredi dernier, devant le procureur de la République du Palais de Justice de Pikine/Guédiawaye.  
 
La longue traque aux trois présumés meurtriers du jeune supposé homosexuel répondant au nom d’I.D. par les limiers du commissariat de police de Thiaroye gare a fait mouche, avec l’arrestation d’un des mis en cause en fuite. Le nommé C.B. a été déféré au parquet, puis placé sous mandat de dépôt pour coups et blessures volontaires et homicide involontaire sur le jeune présumé «gay». Le mis en cause et ses deux amis en fuite avaient auparavant fait des remarques désobligeantes sur la physionomie du nommé I.D.  L’affaire remonte au 26 décembre 2018 au quartier Wakhinane 3 de Thiaroye. Les trois compagnons se moquaient en effet du jeune garçon et le qualifiaient d’homosexuel. Celui-ci s’emporte et débite des insultes contre eux. Une bagarre éclate entre eux. I.D. se met sur la défensive et fait face aux assauts de ses trois antagonistes. Des voisins arrivent et tentent de les séparer. Des membres de la famille du jeune supposé gay apprennent l’altercation, accourent et extirpent le bonhomme des griffes de ses protagonistes. Le papa intervient, retire son enfant et l’amène à la maison.
 
Les garçons engagent la riposte et caillassent la maison ; le papa du «gay» reçoit un caillou sur la tête et s’évanouit  
 
Les jeunes garçons se débattent pendant ce temps entre les mains des intervenants et profèrent des injures à tout-va. Ils s’agitent, lancent un défi au supposé gay et lui demandent de sortir pour solder leurs comptes. Mais, n’ayant pas obtenu gain de cause, ils ramassent des cailloux et se mettent à les balancer dans la maison de leur protagoniste. Un des projectiles atteint sur la tête le père du jeune «homosexuel», qui pique des vertiges, s’écroule et perd connaissance. La famille voit la scène et se déporte en catastrophe au chevet du vieil homme. La panique s’installe dans la maison. Certains volent à son secours et tentent de vaille que vaille de le ranimer.
 
«L’homosexuel» décide de venger son père et  se blesse ; il décède après cinq jours de coma, suite à un traumatisme crânien
 
Le présumé gay s’offusque de l’attitude des lanceurs de cailloux et rejoint dehors ces derniers. Qui engagent la bagarre avec lui et commencent aussitôt à le malmener. Alertés de l’altercation, des voisins s’interposent à nouveau, les maîtrisent et parviennent à les séparer. Mais, le jeune «homosexuel» tient à venger son papa blessé au caillou et s’agite avec violence. Malheureusement pour lui, il trébuche dans le feu de l’action sur un objet, fait une violente chute et se cogne la tête avec un caillou. Il pique des vertiges, tombe dans les vapes et entre dans le coma. Il est vite évacué au service d’urgences du centre hospitalier et mis en observation. Mais, après un état comateux de cinq jours, il finit par décéder, suite à un traumatisme crânien. La police se saisit de l’affaire, ouvre une enquête et procède aux auditions des témoins, des parents de la famille des deux parties concernées.
 
Le mis en cause clame son innocence et affirme être intervenu pour séparer le défunt et ses camarades toujours recherchés
 
Les supposés meurtriers apprennent la nouvelle, prennent leurs cliques et claques et entrent en cavale. Mais, après presque deux mois de traque, les limiers mettent le grappin sur l’un d’eux nommé C.B. Informés du retour du mis en cause chez lui, rapportent nos sources, ils le convoquent au commissariat, l’auditionnent sur Pv et lui notifient les incriminations retenues contre lui. Le mis en cause rejette cependant les griefs, clame son innocence et affirme être intervenu pour séparer le défunt et ses camarades. Qui font toujours l’objet de recherches de la part de la police.
Vieux Père NDIAYE
 
 
 

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