La canicule nous fait mariner dans notre jus et nul n’a envie de faire un quelconque effort. On rêve de plage et de grand bleu. Mais c’est le temps des alertes, de tirer sur la sonnette d’alarme. En direction de nos mômes d’abord. Ils vont se ruer vers le bord de mer, pressés de piquer une tête dans l’eau saumâtre. Mais attention, le tribut à payer est souvent très lourd. Que les municipalités anticipent et fassent appel aux forces de l’ordre pour jalonner ces plages meurtrières. Avec la canicule et les pics de consommation, un autre problème se pose dans la fourniture d’électricité. La Senelec est en déficit, ses fournisseurs privés sont à sec de combustible. Les coups de semonce ont déjà retenti avec des coupures intempestives et les syndicalistes lancent l’alerte. Le problème, dans les deux cas, c’est le défaut patent de réactivité, d’anticipation des autorités, quelles soient locales ou centrales. On attend que commencent les noyades pour aviser. Ou qu’arrive le blackout pour acheter des bougies. Et autour de la table à la salle Bruno Diatta, on évoque tout sauf ces problèmes vitaux pour les Sunugaaliens. Pour dire qu’on est vraiment mal barré.
Waa Ji
Waa Ji