Notre basket ne nous vaut plus, au meilleur des cas, que du bronze. Que ne trouve-t-on pas les alchimistes qui vont nous transformer ce métal peu noble en de l’or des plus brillants ? Voilà bien le chantier d’avenir, qui incombe aux responsables de cette discipline qui, en garçons et surtout en filles, a valu au Sunugaal les plus grands honneurs, en tout cas sur le continent. Aujourd’hui, l’on se rend bien compte de notre retard, face à ces pays qui nous ont rejoints et même dépassés. Car entre le stadium Marius Ndiaye, qui date des Jeux de l’Amitié de 1963 et le Dakar Aréna de Diamniadio livré en 2019, aucune infrastructure digne de ce nom n’a été construite pour le basket. Pour dire que le Sunugaal a longtemps rafistolé ses performances, dormant sur des lauriers totalement fanés au moment où les autres travaillaient pour arriver au sommet. C’est donc un nouveau cycle qui commence pour nous. De jeunes pousses émergent et s’aguerrissent sur les fronts des compétitions internationales. Il faut les couver avec la large gamme de compétences techniques au plan national et continuer à mixer cette jeune sève à l’expérience des anciens et anciennes. Il en sortira à terme plus que du bronze. Pour sûr !
Waa Ji
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