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D’aucuns appellent à prochainement rogner les pouvoirs exorbitants de Prési, pour un nécessaire rééquilibrage du trépied. Mais, en attendant, l’actuel locataire de Kër gu mag doit faire jouer à plein régime sa posture de clé de voûte de institutions. Car, après que le Conseil constitutionnel a décidé ce qu’il a décidé, c’est à lui qu’il a laissé l’opportunité de l’exécuter, ce qu’il a du reste officiellement accepté de faire. Donc tout revient entre les mains de Niangal vers qui tous les regards, d’ici et d’ailleurs, sont tournés dans l’attente d’une remise en marche du processus électoral. Il consulte à tour de bras, sous les lambris du palais. Et ce début de semaine devrait être décisif. Mais il y a un bruit de fond fait de vitupérations et de cris d’orfraie. La marche de Aar sunu Election a été tout sauf silencieuse et les slogans qui y ont été scandés marquent l’impatience de leurs auteurs concernant l’organisation du scrutin. Quant aux spoliés, leur discours n’est pas éloigné de la complainte des députés. Tous dépités par la décision des 7 sages, ils prônent une reprise de tout le processus. Pour dire que Sunugaal a toujours son avenir en pointillés et que la patate chaude est déposée du côté de Mermoz.
Waa Ji
 
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