Après les débats d’audience, place aux plaidoiries. Premiers à prendre la parole, les avocats de la famille de la victime Hiba Thiam, Mes Seydou Diagne et François Sarr ont d’emblée laissé entendre que « les morts sont toujours les perdants mais, nous sommes dans une République et il y a une chose que la justice ne peut pas accepter ». Sur ce, la partie civile réclame la rondelette somme d’un (1) milliard de FCFA à titres de dommages et intérêts. « Quel que soit le pouvoir de la justice, nous sommes tous impuissants devant la loi et une vie humaine n’est jamais réparable. La fille était très jeune. Elle était une machine intellectuelle et son curriculum vitae (CV) le prouve. Elle était une fille d’une bonne famille, d’une éducation religieuse très profonde. Elle a été une victime naïve de Dame Amar », a lancé Me Diagne.
« Ils ne voulaient pas dénoncer Dame Amar qui était avec sa copine dans un appartement alors que son épouse l’attendait à la maison »
Qui ajoute : « Cette mort de Hiba ne pas être passée en pertes et profits. Chacune des infractions pour lesquelles ces personnes ont été renvoyées est suffisamment caractérisée. Dame Amar est l’auteur principal des faits. Il a concocté et organisé sa défense sur un système de mensonges. L’exploitation des données WhatsApp et téléphoniques ont tout révélé. Il y a eu suffisamment de charges qui corroborent les infractions et nous voulons que leur déclaration de culpabilité soit prononcée».
Son confrère, Me François Sarr de servir : « Si on était allé plus loin, on pourrait comprendre ce que Louty Ba disait à savoir que c’est Dame Amar qui est à l’origine de ce drame. Les prévenus n’ont pas appelé les secours lorsqu’il y a eu ce malaise, parce qu’ils pensaient à leurs intérêts propres. Ils ne voulaient pas dénoncer Dame Amar qui était avec sa copine dans un appartement alors que son épouse l’attendait à la maison ». Continuant de plus belle, la robe noire persiste : «Ils ont voulu sauver le mariage de Dame Amar alors qu’ils avaient tous l’obligation d’appeler les secours. Ainsi, le premier acte qui est constaté dans ce dossier, est l’appel qui a été effectué à 7 heures du matin ».
« Hiba Thiam était ambitieuse et se battait pour réussir dans sa vie. Elle a emporté beaucoup de mystère avec elle »
Très en verve, l’avocat a indiqué que les déclarations des prévenus devant le prétoire ne sont pas crédibles et sont même injurieuses envers la victime. Les avocats de la défense sont revenus également sur les témoignages qui ont été faits sur Hiba Thiam. Comme Me Seydou Diagne, il a affirmé que Hiba Thiam était une fille qui rayonnait de joie, ambitieuse et qui se battait pour réussir dans sa vie. « Elle était une personne qui sait aimer et qui sait donner. Elle a emporté beaucoup de mystère avec elle. Nous demandons que justice soit faite dans cette affaire », a-t-il conclu.
Dame Amar, Pape Diadia Tall, Fatoumata Jacqueline Rigal alias Choupette, Djibril Ndiogou Bassène alias Nekh, Alia Bakir, Lamine Diédhiou, Lamine Niane et Louty Ba sont poursuivis pour association de malfaiteurs, détention de drogue en vue de la consommation personnelle, violation de la loi sur le couvre et non-assistance à une personne en danger. Là où, le policier Lamine Diédhiou a comparu pour corruption passive et violation du couvre-feu. Ils risquent 8 mois d’emprisonnement.
« Ils ne voulaient pas dénoncer Dame Amar qui était avec sa copine dans un appartement alors que son épouse l’attendait à la maison »
Qui ajoute : « Cette mort de Hiba ne pas être passée en pertes et profits. Chacune des infractions pour lesquelles ces personnes ont été renvoyées est suffisamment caractérisée. Dame Amar est l’auteur principal des faits. Il a concocté et organisé sa défense sur un système de mensonges. L’exploitation des données WhatsApp et téléphoniques ont tout révélé. Il y a eu suffisamment de charges qui corroborent les infractions et nous voulons que leur déclaration de culpabilité soit prononcée».
Son confrère, Me François Sarr de servir : « Si on était allé plus loin, on pourrait comprendre ce que Louty Ba disait à savoir que c’est Dame Amar qui est à l’origine de ce drame. Les prévenus n’ont pas appelé les secours lorsqu’il y a eu ce malaise, parce qu’ils pensaient à leurs intérêts propres. Ils ne voulaient pas dénoncer Dame Amar qui était avec sa copine dans un appartement alors que son épouse l’attendait à la maison ». Continuant de plus belle, la robe noire persiste : «Ils ont voulu sauver le mariage de Dame Amar alors qu’ils avaient tous l’obligation d’appeler les secours. Ainsi, le premier acte qui est constaté dans ce dossier, est l’appel qui a été effectué à 7 heures du matin ».
« Hiba Thiam était ambitieuse et se battait pour réussir dans sa vie. Elle a emporté beaucoup de mystère avec elle »
Très en verve, l’avocat a indiqué que les déclarations des prévenus devant le prétoire ne sont pas crédibles et sont même injurieuses envers la victime. Les avocats de la défense sont revenus également sur les témoignages qui ont été faits sur Hiba Thiam. Comme Me Seydou Diagne, il a affirmé que Hiba Thiam était une fille qui rayonnait de joie, ambitieuse et qui se battait pour réussir dans sa vie. « Elle était une personne qui sait aimer et qui sait donner. Elle a emporté beaucoup de mystère avec elle. Nous demandons que justice soit faite dans cette affaire », a-t-il conclu.
Dame Amar, Pape Diadia Tall, Fatoumata Jacqueline Rigal alias Choupette, Djibril Ndiogou Bassène alias Nekh, Alia Bakir, Lamine Diédhiou, Lamine Niane et Louty Ba sont poursuivis pour association de malfaiteurs, détention de drogue en vue de la consommation personnelle, violation de la loi sur le couvre et non-assistance à une personne en danger. Là où, le policier Lamine Diédhiou a comparu pour corruption passive et violation du couvre-feu. Ils risquent 8 mois d’emprisonnement.