AVEC DAKAR, KIGALI ET LE CAIRE : La BAL s'étend en Afrique du Sud pour une quatrième saison débutant en mars 2024




 
 
 
La Basketball Africa League (BAL) a déclenché le chrono pour la saison 4 qui se jouera entre l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Sénégal et le Rwanda, de mars à juin 2024. La Ligue jouera un record de 48 matchs dans ces quatre pays, y compris les premiers matchs de la BAL en Afrique du Sud dans le cadre de la nouvelle conférence du Kalahari.
 
 
 
Le compte à rebours de la saison 4 de Basketball Africa League (BAL) est déclenché depuis ce mardi 7 novembre 2023. La saison 2024 du BAL verra les 12 meilleures équipes de clubs de 12 pays africains disputer un nombre record de 48 matchs dans quatre pays africains, Afrique du Sud, Égypte, Sénégal et Rwanda, sur quatre mois, marquant les premiers matchs du BAL en Afrique du Sud et la première fois.
Aussi, pour la première fois, les 12 équipes seront réparties en trois conférences de quatre équipes chacune. Chaque conférence disputera une phase de poules de 12 matchs au cours de laquelle chaque équipe affrontera à deux reprises les trois autres équipes de sa conférence. La phase de groupe inaugurale de la Conférence du Kalahari aura lieu en mars, suivie de la phase de groupe de la Conférence du Nil en avril et de la phase de groupe de la Conférence du Sahara en mai. Les deux meilleures équipes de chaque conférence et les deux meilleures équipes de troisième place des trois conférences se rendront au Rwanda pour quatre matchs de classement suivis de huit matchs éliminatoires et finales à élimination simple de mai à juin.
 
 
 
Amadou Gallo Fall : « lors de la saison 3, on avait annoncé une compétition plus relevée. Nous allons continuer dans ce sens »
 
 
 
C’est dans les bureaux de la BAL à Dakar, devant un parterre d’invités dont le président de Fiba Afrique, Anibal Aurelio Manave, que le président de la BAL a donné les détails de l’organisation. « Nous entamons cette saison avec beaucoup d’enthousiasme. Nous œuvrons pour que la BAL soit un moteur de développement pour l’Afrique et favorise l’inclusion sociale pour booster l’économie locale, le tourisme. Il est question d’utiliser le pouvoir transformateur du basket pour insuffler l’économie. Lors de la saison 3, on avait annoncé une compétition plus relevée. Nous allons continuer dans ce sens », a révélé Amadou Gallo Fall.
Comme pour les trois prochaines éditions, le Rwanda abritera les play-offs, autrement appelés Final 8. Et cela se fera avec les deux premiers des trois groupes plus les deux meilleurs troisièmes. Ce qui fait un total de 48 matchs. Soit 10 matchs de plus d’après le patron de la BAL.
 
 
 
BAL féminine : une idée qui commence à germer
 
 
 
Pour la troisième saison consécutive, le programme BAL Elevate verra un prospect de la NBA Academy Africa rejoindre chacune des 12 équipes du BAL. BAL Elevate offrira une fois de plus l'opportunité à la prochaine génération d'espoirs africains de participer à une ligue professionnelle, de mettre en valeur leur talent sur la scène mondiale et d'aider leurs équipes respectives à concourir pour le championnat BAL 2024. Au cours des deux dernières saisons du BAL, neuf joueurs du BAL Elevate ont contribué au succès de leurs équipes respectives et se sont qualifiés pour leurs équipes nationales respectives, se sont engagés dans des écoles de la Division I de la NCAA aux États-Unis ou ont signé des contrats professionnels, notamment avec la NBA G League.
A la question de savoir s’il faut s’attendre, un jour, à voir les jeunes basketteuses africaines à ce niveau, Amadou Gallo Fall réplique : « nous sommes en train de travailler avec Fiba Afrique pour développer le basket féminin qui est très populaire. L’instance africaine a organisé l’année dernière un championnat d’Afrique de clubs à Maputo (Mozambique). Parallèlement, avec le programme BAL4Her, on travaille à recruter les 20 meilleurs moins de 23 ans pour les amener à Kigali et leur faire participer à la fête. Lors de l’Afrobasket féminin, le Rwanda a fini quatrième. Cela démontre le résultat de l’investissement qui a été fait.
Saisissant la balle au rebond, Anibal Aurelio Manave, président de Fiba Afrique, a indiqué que l’idée, c’est de donner aux filles les mêmes opportunités que les garçons. « La Fiba Afrique accorde beaucoup d’importance sur ça. On a organisé un tournoi de clubs champions. Cette fois-ci, cela se tiendra en décembre, en Égypte », a-t-il expliqué.
 
 
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