ATTENTAT À LA PUDEUR COMMIS SUR UNE FILLE QUI VIENT À PEINE DE SORTIR DE LA MINORITÉ : Un professeur de mathématiques profitait du moment où il dispensait des cours à cette élève pour lui faire un cunnilingus




 
 
 
Tous les parents doivent retenir ce nom : René Ngalgou Faye. Ce professeur de Math est tout sauf un éducateur. En effet, il profitait du moment où il donnait des cours à l'élève Fatou S. pour lui faire un cunnilingus. Professeur de mathématiques de son état, il risque 2 ans de prison ferme pour attentat à la pudeur avec violences devant le tribunal des flagrants délits de Dakar où il a été jugé hier.
 
 
 
 
René Ngalgou Faye risque de rester loin des salles de classe si le juge suit le procureur qui a requis contre lui 2 ans de prison ferme. Ce professeur de mathématiques se trouve actuellement pris entre les mailles de la justice. Il est visé pour des faits d'attentat à la pudeur avec violences. Son accusatrice, Fatou S., une fille qui vient à peine d'avoir 18 ans, a expliqué dans sa plainte que le quadragénaire René, au début, était chargé d'encadrer sa tante qui préparait le concours des Eaux et forêts. De temps en temps, lorsque la tante allait faire ses cours chez le professeur à Dougar, Fatou S. l'accompagnait. De ce fait, l'enseignant lui propose de l'encadrer gratuitement en mathématiques pour combler ses lacunes. Fatou saute sur la proposition. Ils commencent alors les cours.
Au début tout se passait bien. Mais c'est dans la soirée du 23 septembre 2024 que les choses ont basculé à l’horreur. La victime, cette fois-ci, s'est rendue toute seule au domicile de son encadreur. La maîtresse des lieux absente, René accueille son élève dans la chambre conjugale. Vers 22h, René Ngalgou Faye demande à la fille une séance de massage. Fatou S., surprise par cette proposition indécente, refuse catégoriquement. Pris par on ne sait quel démon, René Ngalgou déshabille de force la fille avant de lui lécher le corps. Il est même allé jusqu'à lui faire un cunnilingus.
Dès qu’elle est arrivée chez elle, la victime raconte tout à sa famille. Et avec l'appui de celle-ci, elle porte l'affaire devant le juge. En guise de preuve de ses accusations, Fatou S a brandi un foulard sur lequel des tâches de sperme ont été retrouvées.
 
 
A la barre, Fatou, renonce à sa constitution de partie civile
 
René Ngalgou est alors interpellé puis inculpé le 4 octobre 2024. Jugé hier, mercredi 16 octobre, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, le prévenu a juste reconnu avoir donné un baiser à la plaignante. Cet homme marié ira même jusqu'à dire que la fille était consentante. À propos du foulard maculé de sperme, il précise : "j'ai peut-être éjaculé sur le foulard de la fille après m'être masturbé dans les toilettes", a-t-il lancé tête baissée. La partie civile Fatou, frêle de taille, a maintenu ses accusations contre le professeur. Mais elle a quand-même renoncé à la barre à sa constitution de partie civile. Le procureur, selon qui l'attentat à la pudeur est caractérisé, a requis 2 ans de prison ferme contre le mis en cause. Les avocats de la défense, qui ont réfuté les accusations, ont plaidé sa relaxe. Mes Diongue et Diop ont demandé au tribunal de ramener les choses à leur juste proportion. Leur emboîtant le pas, Me Daouda Ka dira que les parties entretenaient une relation amoureuse. "Ils n'ont pas dit la vérité. Ils se fréquentent. Ils ont eu une intimité. Peut-être que c'est le premier contact qui a bouleversé la fille. Dès l’enquête préliminaire, elle a demandé le classement sans suite de l'affaire. Le tribunal ne peut pas se fonder sur le foulard pour entrer en voie de condamnation". L'affaire est mise en délibéré pour le 21 octobre prochain.
 
Fatou D. DIONE
 
 
 
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