ATTAQUES CONTRE SES CASERNES, LA GENDARMERIE DÉNONCE ET MENACE «Les infrastructures de la gendarmerie abritent des armes, des munitions et des explosifs et ne sauraient être les cibles de ces actes de pillage»



 
Après Auchan, la gendarmerie occupe certainement la deuxième place des structures ayant subiplus de dommages dans ces manifestations. Ses sites saccagés et ses véhicules brûlés dans certaines zones, la gendarmerie appelle à la raison et met en grade : aucune attaque de ses cantonnements ne sera encore tolérée.
 
 
Les attaques contre les gendarmes de Diaobé Kekendo, ce samedi, a été la goutte de trop. La gendarmerie, qui fait face depuis quelques jours à une furie de jeunes manifestants, ne tolère plus les attaques contre ces infrastructures.«Depuis le début des troubles constatés ces jours-ci, des casernes de gendarmerie font l'objet d'attaques menées par des manifestants», fait-elle constater avant de déplorer l’attaque de la brigade de Diaobé ce samedi. «Dans la journée d'hier(ndlr : samedi), la brigade de Diaobé a été prise d'assaut, ses bâtiments et ses véhicules de service ont été incendiés», renseigne-t-elle.
Et àce rythme, explique la gendarmerie, ces destructions annihileront sans nul doute les efforts consentis durant ces années pour relever le niveau de sécurité des personnes et des biens. Mais la gendarmerie est formelle :«il est à rappeler que les infrastructures de la gendarmerie abritent des armes, des munitions et des explosifs et ne sauraient être les cibles de ces actes de pillage», prévientla gendarmerie nationale.
Ainsi, le Haut Commandant de la Gendarmerie nationaleen appelle à la prise de conscience des populations pour préserver le potentiel des unités et éviter surtout de créer une situation favorable à la criminalité et au grand banditisme. Poursuivant, il prévient : «les commandants de caserne ont reçu des instructions pour prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la sauvegarde de leurs cantonnements, conformément aux lois et règlements en vigueur», déclare la gendarmerie.
NdèyeKhady DIOUF
 
 

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