ATELIER DE VALIDATION DE LA REVUE ANNUELLE CONJOINTE Amadou Hott table sur un taux de croissance réel du Pib de 5% à fin décembre 2021



De l’avis du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, l’économie sénégalaise augure des perspectives positives dans le cadre de la relance, avec un taux de croissance réel du Pib projeté à 5% à fin décembre 2021. Pour rappel, en 2020, marqué par le contexte de Covid-19, le taux de croissance du Pib s’était établi à 1,5%.
 
 
 
Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a présidé hier l’atelier de validation technique de la Revue annuelle conjointe (Rac 2021), en présence du ministre chargé du Pse, Abdou Karim Fofana, de l’ambassadrice de l’Union Européenne, Irène Mingasson, des partenaires au développement, du secteur privé, de la société civile etc. Une occasion pour le gouvernement de rendre compte des résultats obtenus grâce aux ressources mobilisées et dépensées ; mais aussi, pour les acteurs non étatiques, de jeter un regard sans complaisance sur les politiques publiques. Cette présente édition porte, de l’avis du ministre, sur les réalisations de l’année 2020 qui coïncide au lancement du Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap2a). Dans un contexte de crise de Covid-19, les résultats enregistrés au niveau économique se sont, sans surprise, traduits par une baisse du rythme de croissance du Pib. «Ainsi, le Pib réel s’est établi à 1,5% en 2020 contre 4,4% en 2019. Ce ralentissement de l’activité économique doit plutôt être perçu comme une performance dans un contexte de récession de l’économie mondiale. Ce résultat est le fruit de l’efficacité de la riposte du Sénégal face à cette pandémie, avec le Programme de résilience économique et sociale (Pres), doté du «Fonds Force Covid-19 de 1000 milliards», a soutenu Amadou Hott qui précise, dans la foulée, que «cet effort exceptionnel a nécessité un creusement du déficit public qui s’est retrouvé à 6,4% du Pib en 2020, du fait de l’ensemble des nouvelles mesures prises dans le cadre du Pres pour soutenir la santé, les populations, les entreprises et la diaspora». Cependant, avec le lancement du Pap2a, l’ambition du gouvernement, dit-il, est de remettre le Sénégal sur la trajectoire de croissance forte d’avant Covid-19.
 
Des perspectives positives de l’économie
 
«L’objectif est de maintenir le cap fixé pour l’émergence, au bénéfice de nos populations. Les nouveaux défis apparus sont aujourd’hui liés à la souveraineté sanitaire et pharmaceutique et au renforcement de la souveraineté alimentaire et au développement d’un secteur privé national fort. La mise en œuvre du Pap2a permet également d’accélérer le rythme de transformation structurelle, en réorientant les investissements vers des secteurs d’activités à plus forte valeur ajoutée et générateurs d’emplois massifs pour les jeunes et les femmes», fait remarquer le ministre de l’Economie, qui n’a pas manqué de rassurer les partenaires sur les perspectives positives qu’augure l’économie sénégalaise. «Malgré la persistance de la pandémie de Covid-19, notre économie a affiché une certaine résilience au premier semestre de l’année 2021, confortant la pertinence des options du Pap2a. Ainsi, le taux de croissance du Pib réel est projeté à 5% à fin décembre 2021, contre une projection initiale de 3,7%, à la faveur des efforts d’exécution des investissements structurants», explique Amadou Hott, qui rappelle que ces actions prioritaires seront combinées au nouveau «Programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socioéconomique des jeunes» doté de 450 milliards et qui vise à opérationnaliser les mesures de lutte contre le chômage des jeunes et des femmes.
 
M. CISS
 
 
 
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