Après avoir marqué son étonnement suite à l’allègement de l’état d’urgence par le président de la République, notamment en ce qui concerne la réouverture des mosquées, la Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal a, cependant, décidé de se conformer. A cet effet, elle a listé une batterie de dispositions à mettre en place pour éviter la propagation du virus à partir des mosquées.
Si l’Église n’est pas encore près de reprendre les «célébrations publiques» suite à la décision du chef de l’Etat d’alléger l’état d’urgence, la Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal semble être mise devant le fait accompli. En effet, ces mesures d’assouplissement, notamment en ce qui concerne la réouverture des mosquées, sont arrivées au moment où la Ligue ne s’y attendait point. «La Ligue se félicite de l’oreille attentive que le chef de l’Etat a bien voulu prêter aux revendications d’une frange importante de la population sénégalaise visant à l’assouplissement des mesures de restriction à fort impact économique, social et religieux, sans lequel des troubles sociaux n’étaient pas exclus. Elle reste, cependant, convaincue que les avis médicaux et religieux évoqués lors de la réunion de son conseil consultatif du 18 mars 2020 et qui ont été à la base de la suspension des prières du vendredi et le maintien de l’ouverture des mosquées pour les prières quotidiennes sont toujours d’actualité, d’autant plus que la propagation de la maladie est loin de s’estomper», précise le bureau exécutif de la Ligue des imams et prédicateurs dans un communiqué suite à une rencontre d’évaluation de la situation.
Ainsi, devant ces nouvelles mesures restrictives comme l’interdiction des rassemblements des fidèles dans les mosquées, la Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal entend se conformer à l’observation desdites mesures préventives. A cet effet, imam Oumar Diène et ses compagnons exhortent les pouvoirs décentralisés, en partenariat avec les comités de gestion des mosquées, à la prise en charge de la désinfection systématique et régulière de l’ensemble des mosquées sur tout le territoire national, plus particulièrement celles se trouvant dans les zones touchées par la pandémie du coronavirus.
La Ligue invite aussi au renforcement de la vigilance quant à l’obligation du port de masque par tous ; mais aussi de l’assistance aux mosquées pour la mise en place d’un dispositif de lavage et de désinfection des mains à l’entrée de chaque mosquée. En plus de la fourniture aux comités de gestion des mosquées de thermo flashs pour la prise de température ; et de l’implication de tous les acteurs sociaux, notamment les imams et prédicateurs, aux efforts de sensibilisation sur la maladie et ses conséquences. La Ligue a par ailleurs rappelé la nécessité de veiller à l’aération au maximum possible des mosquées, autant pour celles qui disposent d’ouverture adéquates que pour celles qui n’en ont pas et qui ont besoin d’aménagements ; du renforcement de la sensibilisation des personnes présentant les symptômes de la maladie afin qu’elles s’abstiennent de venir à la mosquée et qu’elles fassent appel en toute responsabilité aux services médicaux appropriés pour éviter toute propagation de la maladie.
M. CISS
Si l’Église n’est pas encore près de reprendre les «célébrations publiques» suite à la décision du chef de l’Etat d’alléger l’état d’urgence, la Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal semble être mise devant le fait accompli. En effet, ces mesures d’assouplissement, notamment en ce qui concerne la réouverture des mosquées, sont arrivées au moment où la Ligue ne s’y attendait point. «La Ligue se félicite de l’oreille attentive que le chef de l’Etat a bien voulu prêter aux revendications d’une frange importante de la population sénégalaise visant à l’assouplissement des mesures de restriction à fort impact économique, social et religieux, sans lequel des troubles sociaux n’étaient pas exclus. Elle reste, cependant, convaincue que les avis médicaux et religieux évoqués lors de la réunion de son conseil consultatif du 18 mars 2020 et qui ont été à la base de la suspension des prières du vendredi et le maintien de l’ouverture des mosquées pour les prières quotidiennes sont toujours d’actualité, d’autant plus que la propagation de la maladie est loin de s’estomper», précise le bureau exécutif de la Ligue des imams et prédicateurs dans un communiqué suite à une rencontre d’évaluation de la situation.
Ainsi, devant ces nouvelles mesures restrictives comme l’interdiction des rassemblements des fidèles dans les mosquées, la Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal entend se conformer à l’observation desdites mesures préventives. A cet effet, imam Oumar Diène et ses compagnons exhortent les pouvoirs décentralisés, en partenariat avec les comités de gestion des mosquées, à la prise en charge de la désinfection systématique et régulière de l’ensemble des mosquées sur tout le territoire national, plus particulièrement celles se trouvant dans les zones touchées par la pandémie du coronavirus.
La Ligue invite aussi au renforcement de la vigilance quant à l’obligation du port de masque par tous ; mais aussi de l’assistance aux mosquées pour la mise en place d’un dispositif de lavage et de désinfection des mains à l’entrée de chaque mosquée. En plus de la fourniture aux comités de gestion des mosquées de thermo flashs pour la prise de température ; et de l’implication de tous les acteurs sociaux, notamment les imams et prédicateurs, aux efforts de sensibilisation sur la maladie et ses conséquences. La Ligue a par ailleurs rappelé la nécessité de veiller à l’aération au maximum possible des mosquées, autant pour celles qui disposent d’ouverture adéquates que pour celles qui n’en ont pas et qui ont besoin d’aménagements ; du renforcement de la sensibilisation des personnes présentant les symptômes de la maladie afin qu’elles s’abstiennent de venir à la mosquée et qu’elles fassent appel en toute responsabilité aux services médicaux appropriés pour éviter toute propagation de la maladie.
M. CISS