Les Lions ont fait le job face aux Requins bleus (2-0). Pas chèrement payé pour lesCap-Verdiens victimes de deux cartons rouges en cours de jeu (21e et 53e). Néanmoins, dans ce huitième de finale entre deux équipes qui se connaissent, la bande à Sadio Mané a réellement relevé son niveau de jeu, par une plus grande vitesse d’exécution et un pressing sur le porteur du ballon dans le camp adverse. Et leur supériorité numérique aidant, les Lions ont plus joué dans la moitié de terrain capverdienne, se créant beaucoup d’occasions sans pourtant arriver à scorer. Bien qu’en infériorité numérique, les Requins bleus tiendront le coup et la mi-temps interviendra sur ce score nul et vierge. De retour des vestiaires ; l’expulsion du gardien des Requins sera un tournant dans cette partie, puisque 10 mn plus tard, Sadio Mané hérite d’un centre mal renvoyé et ouvre la marque (63e).
ace à des adversaires jouant à 9, les Lions ne lèveront pas le pied, mais butent sur une défense regroupée. Les occasions se multiplient sans être concrétisées, jusqu’aux derniers instants du temps additionnel quand Bamba Dieng, entré à la place de Saliou Ciss, en une-deux avec Famara Diédhiou, marque le second but du Sénégal. Et dans cette partie où les Lions ont montré un visage plus conquérant, la constance de Bouna Sarr est à saluer, de même que le leadership affirmé de Mané. La défense est pour sa part restée sereine, n’ayant pas grand-chose à faire face à une équipe recroquevillée derrière et comptant sur des contres.
En tout cas, même si c’est devant une équipe capverdienne réduite à 9, le Sénégal garde son rang et soigne son moral en direction d’un quart de finale qui pourrait être aussi un derby. Si le Mali arrive à se défaire de la Guinée Equatoriale aujourd’hui, ce sera un quart explosif entre deux nations rivales dans nombre de disciplines sportives et dont les rencontres s’avèrent toujours passionnées et passionnantes. Les Lions ont tout de même une certaine ascendance sur les Aigles maliens pour avoir remporté les deux dernières confrontations : 2-1 (28 mars 2019) et 2-0 (9 octobre 2019). Et sur une période plus longue remontant à 1988, sur 22 rencontres répertoriées, les Lions ont eu 8 victoires, 5 défaites et 9 matchs nuls, pour 27 buts marquée et 20 encaissés. Quoi qu’il en soit, cet autre derby de l’Afrique de l’Ouest s’annonce palpitant et très disputé, entre deux équipes qui ne se font pas de cadeau. Pourvu simplement que Kali et ses potes poursuivent leur montée en puissance.
Mansour KANE
ace à des adversaires jouant à 9, les Lions ne lèveront pas le pied, mais butent sur une défense regroupée. Les occasions se multiplient sans être concrétisées, jusqu’aux derniers instants du temps additionnel quand Bamba Dieng, entré à la place de Saliou Ciss, en une-deux avec Famara Diédhiou, marque le second but du Sénégal. Et dans cette partie où les Lions ont montré un visage plus conquérant, la constance de Bouna Sarr est à saluer, de même que le leadership affirmé de Mané. La défense est pour sa part restée sereine, n’ayant pas grand-chose à faire face à une équipe recroquevillée derrière et comptant sur des contres.
En tout cas, même si c’est devant une équipe capverdienne réduite à 9, le Sénégal garde son rang et soigne son moral en direction d’un quart de finale qui pourrait être aussi un derby. Si le Mali arrive à se défaire de la Guinée Equatoriale aujourd’hui, ce sera un quart explosif entre deux nations rivales dans nombre de disciplines sportives et dont les rencontres s’avèrent toujours passionnées et passionnantes. Les Lions ont tout de même une certaine ascendance sur les Aigles maliens pour avoir remporté les deux dernières confrontations : 2-1 (28 mars 2019) et 2-0 (9 octobre 2019). Et sur une période plus longue remontant à 1988, sur 22 rencontres répertoriées, les Lions ont eu 8 victoires, 5 défaites et 9 matchs nuls, pour 27 buts marquée et 20 encaissés. Quoi qu’il en soit, cet autre derby de l’Afrique de l’Ouest s’annonce palpitant et très disputé, entre deux équipes qui ne se font pas de cadeau. Pourvu simplement que Kali et ses potes poursuivent leur montée en puissance.
Mansour KANE