APRES AVOIR RECEPTIONNÉ LE PETROLE BRUT DE SANGOMAR EN VUE DE SON RAFFINAGE : La Sar au cœur du dispositif pour atteindre la souveraineté énergétique




 
 
 
Une grande première pour la Société africaine de raffinage (Sar). En effet, la Sar a réceptionné, ce samedi, la toute première cargaison de pétrole brut venue du champ de Sangomar en vue de son raffinage pour obtenir de l’essence, du gasoil, du kérosène, etc. Ce qui permettra à la Sar d’être au cœur du dispositif pour atteindre la souveraineté énergétique.
 
 
 
Cantonnée à raffiner le pétrole brut importé depuis sa création, il y a plus de 60 ans, la Société africaine de raffinage (Sar) est à un nouveau tournant avec, cette fois-ci, le défi de raffiner l’or noir issu du gisement de Sangomar. En effet, la Sar, après avoir réceptionné, ce samedi, la toute première cargaison de pétrole brut du tanker dénommé «Almy Odyssey », va procéder, dans les prochains jours, au raffinage de nature à obtenir de l’essence, du gasoil, du kérosène, du fioul Bts … C’est ce que révèle le communiqué de la Direction de la Sar qui annonce également que ladite société ambitionne, à l’horizon 2028, d’avoir un deuxième site de raffinage à même de pouvoir couvrir toute la demande nationale et sous-régionale en produits pétroliers, dans le respect des spécifications Afri 6. A cet effet, la Direction générale de la Sar n’a pas manqué de remercier le président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Energie du Pétrole et des Mines et l’ensemble du gouvernement pour avoir placé la Sar au cœur du dispositif devant permettre l’atteinte de la souveraineté énergétique. « La Direction générale de la Sar, félicite l’ensemble du personnel pour les jalons préliminaires atteints avec succès et qui ont permis, sous la supervision du Loading Master de la Sar, de débuter le déchargement du bateau avec toute la sécurité requise. Au-delà du professionnalisme, les employés de la Sar sont guidés par une fibre patriotique leur permettant d’avoir en bandoulière le Sénégal », fait remarquer le communiqué.
 
M. CISS
 
 
 
 
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