APPEL AU CONCERT DE CASSEROLE DU LEADER DE PASTEF : Plusieurs localités ont vécu au rythme des klaxons de motos et de voitures et une pollution sonore indescriptible




 
Les populations de la capitale, Dakar, et de plusieurs localités du Sénégal ont suivi ce concert de casseroles initié par le leader de Pastef, Ousmane Sonko. Un appel à protester contre les dérives et dérapages du régime en place et la mise en quarantaine d’Ousmane Sonko qui est privé de tout déplacement depuis le 28 mai dernier.
 
C’est à 20h que le leader de Pastef est sorti de sa maison pour siffler le démarrage du concert de casseroles qu’il avait appelé la veille à l’occasion de son adresse à ses militants et sympathisants. Tout de rouge vêtu, Ousmane Sonko est accompagné par sa garde rapprochée et les membres de sa famille pour donner l’exemple. «Nous avons opté pour cette méthode qui nous permet de nous exprimer de la manière la moins violente possible, pour émettre un message fort au Président Macky Sall. Le Sénégal a besoin d'apaisement, de stabilité, de tranquillité et de liberté» a soutenu Sonko.
A Ziguinchor, ville dont il est maire, les 396 cellules communales des 22 quartiers que compte la ville se sont illustrées à fond de 20h30 jusque tard la nuit. Les jakartamen ont fait bourdonner la ville avec des klaxons de leurs motos et en même temps fait traîner des couvercles de marmites derrière leurs motos pour faire sortir les sympathisants. Et à minuit, la ville a pris un autre décor. Les feux d’artifice ont pris le relais jusque tard dans la nuit. 
 
 
Bignona et Oussouye s’y mettent
 
 
A Bignona, les populations ne sont pas en reste. Ils ont fait leur concert à leur manière sur les voies principales que compte la commune. Le regroupement de la population est beaucoup plus dense dans les deux grandes voies principales ou les populations se sont donné rendez-vous. La scène est partout la même, à Dakar, à Ziguinchor, à Bignona et partout dans la région de Ziguinchor.
Les Oussouyois n'étaient pas en reste, car les jeunes comme ceux les autres départements de la région sont sortis participer au concert. Même si la densité humaine est faible, les jeunes se sont illustrés à leur manière comme à Ziguinchor avec les klaxons de véhicules et de motos Jakarta.
 
A Kédougou aussi, ce concert y a été vécu. Dans leur revendication, les populations ont exigé la libération du coordonnateur départemental placé sous mandat de dépôt depuis près de quatre mois à la maison d'arrêt et de correction de Kédougou pour les délits d'actes et manœuvre à compromettre la sécurité publique, appel à l'insurrection et offense au chef de l'État. 
Mbacké aussi s’est illustrée à sa manière. Les pastéfiens pour la plupart ont arboré des vêtements rouges avec des brassards ou des bonnets de cette même couleur en guise de protestation. Ils ont créé une pollution sonore durant 30 minutes.
A Kolda, c’était un flop total. C’est un petit nombre qui a répondu à l’appel. C’est le même scénario à Rufisque qui pourtant était l’un des bastions du leader de Pastef. 
 
 
Baye Modou SARR
 
 
 
 
LES ECHOS

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