AMADOU SECK, NOUVEAU CANDIDAT A L’ELECTION PRESIDENTIELE: «Depuis 2000, l’espoir suscité n’a laissé place qu’à une grande désillusion dans le management des affaires publiques»



 
Amadou Seck sera de la bataille pour l’élection présidentielle de 2019. A la tête de plusieurs sociétés, dont Eurogerm, il a annoncé son désir de briguer le suffrage des Sénégalais afin de leur offrir un mieux-être. Le nouveau candidat n’a pas manqué de lister les maux qui rongent le pays.
 
Un candidat de plus ! En effet, Amadou Seck, Directeur général de Eurogerm, a fait sa déclaration de candidature, hier. Symbole pour symbole, l’homme d’affaires a choisi l’Institut sénégalais de la Boulangerie pour expliquer ce qui l’a motivé à briguer le suffrage des Sénégalais. «Je me dois de vous dire ce qui a motivé mon choix de faire ma déclaration de candidature dans ce lieu qui m’est cher. C’est l’aboutissement d’un rêve et le fait d’une certitude, celle qui me fait croire au talent des jeunes gens, dès lors qu’on les conforte dans leurs idées de réussir et d’être en mesure d’exiger le meilleur pour leur formation, et de vivre leur rêve (...)», renseigne Amadou Seck. Devant un public acquis à sa cause, Amadou  Seck regrette le fait que, depuis «2000, l’espoir suscité par les deux alternances n’a laissé place qu’à une grande désillusion dans le management des affaires publiques. Jusque-là, le constat qui s’offre à nos yeux se passe de tout commentaire. Les Sénégalais savent plus sanctionner un régime qu’élire un Président à la hauteur des attentes et des enjeux du moment».
Pour lui, «le moment est venu de confier les rênes du pays aux compétences imbues d’éthique et de valeurs». Et de poursuivre : «depuis des décennies, nous sommes abreuvés de chiffres et de statistiques qui nous rappellent, de manière honteuse, qu’il y a 60 ans, nous étions devant Singapour, la Corée de Hyundai et de Samsung, et que, malgré tous les milliards déversés, le Sénégal fait toujours partie des pays les moins avancés».
Convaincu que le Sénégal peut prendre son envol, Amadou Seck liste les ennemis de notre pays qui sont, entre autres, «la pauvreté, la mal-gouvernance, la corruption, la déchéance des mœurs et tous ces fléaux qui délitent notre société». Pour lui, «notre pays a assez souffert des querelles politiciennes qui gangrènent son dynamisme économique et la quiétude des citoyens réputés pour leur légendaire pacifisme. Il est donc temps de conjuguer les efforts pour le développement de notre pays». Pour finir, Amadou Seck signale que son ambition, «c’est de donner à chaque Sénégalais les moyens de réaliser ses rêves, dans le respect des valeurs qui sous-tendent notre société».
 
Samba THIAM    
 

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