Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a présidé hier lundi l’atelier technique de validation de la Revue annuelle conjointe de l’année 2019, pour faire le point sur le Plan Sénégal émergent. Satisfait des premiers résultats, il prône cependant l’inclusion du secteur privé en tant qu’acteur privilégié, qui a sa pierre à apporter à l’édifice pour que la croissance soit pérenne. Il a aussi assuré que désormais, l’Etat va régler ses arriérés avant d’engager d’autres dépenses.
La revue annuelle conjointe consacrant les réalisations pour l’année 2018, a été validée, hier, lors d’un atelier technique présidé par le ministre de l’Economie, du Plan et de Coopération, Amadou Hott. D’après le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, le rapport sur la politique économique et sociale de 2018 montre qu’il y a eu de bons résultats dans les différents agrégats économiques. Des performances qui, selon lui, ont été obtenues grâce à la bonne mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse) matérialisée par le renforcement de la demande intérieure et au raffermissement des investissements publics dans l’énergie, l’agriculture et les infrastructures. «Des efforts constants qui ont permis d’avoir une croissance estimée à 6,7% grâce aux investissements massifs réalisés, mais aussi les réalisations notées dans le volet social comme le Pudc, le Puma, la Bourse de sécurité familiale, Promovilles, la Couverture maladie universelle…. Une situation qui est d’autant plus visible, du fait de la capacité à mobiliser des fonds par l’État central», laisse entendre le ministre.
«L’Etat du Sénégal va désormais régler ses arriérés avant d’engager d’autres dépenses»
Pour le ministre Amadou Hott, ce rapport n’est pas encore définitif, puisque les contributions seront prises en compte avant la validation finale. «Nous avons également reçu les recommandations et suggestions des partenaires au développement. Ce rapport a été préparé par nos services et validé sous réserve de prendre en compte certaines contributions. Nos services vont continuer les discussions jusqu’au 11 octobre avec les différentes parties prenantes pour tenir en compte les différentes suggestions, pour qu’on ait à la fin un rapport exhaustif qui tienne compte des préoccupations de tous», indique Amadou Hott.
Le ministre a tenu à rappeler que l’Etat a adopté de nouvelles stratégies dans la mise en œuvre de la deuxième phase du Plan Sénégal Émergent. En effet, à l’en croire, le gouvernement du Sénégal va, avant d’engager d’autres dépenses, éponger ses arriérés.
Khadidjatou DIAKHATE