AMADOU BA SUR LA TRANSHUMANCE : «Il est essentiel de réglementer ces départs pour freiner la transhumance politique»




 
Amadou Ba et sa coalition Jamm ak Njarin était au nord du Sénégal ce week-end. L’ancien Premier ministre qui a drainé du monde s’est dit très touché par l’engagement des populations de Ndioum, Saint-Louis et environs à son égard. Le leader de Nouvelle Responsabilité, dont l’un des suppléants de sa liste à Saint Louis a rejoint le Pastef, n’a pas manqué d’évoquer la question de la transhumance.
 
A la place d’un rassemblement, Jamm ak Njarin de Ndioum a organisé un festival. Un événement qui a ébloui Amadou Ba qui a magnifié en retour la mobilisation des populations de Ndioum. Abordant la question de la montée des eaux du fleuve, Amadou Ba déplore : «les cultures sont détruites, les habitats affaissés et la vie humaine sérieusement menacée».
 
 
«Montrez aux maires transhumants qu’ils sont minoritaires»
 
La transhumance notée ces deniers temps est un non-événement aux yeux du leader de Jamm ak Njarin, qui croit dur comme fer que les populations sont suffisamment matures pour démontrer à leurs édiles qu’ils ont fait le mauvais choix. «Montrez aux maires ayant rejoint les rangs du pouvoir qu’ils ont eu tort. Car, quand on guide une communauté, on ne doit ni la lâcher ni fuir ses responsabilités. On doit assumer pleinement ses responsabilités. Et cela suppose qu’on ait une once de dignité à garder».
 Amadou Ba a aussi évoqué la même question à Saint-Louis. Le leader de Jamm ak Njarin a déploré la défection d’Arona Sow, suppléant sur sa liste à Saint-Louis, au profit des prairies verdoyantes du camp au pouvoir. «Il est essentiel de réglementer ces départs pour freiner la transhumance politique», lance-t-il.
Ndèye Khady D. FALL
 
 
AMADOU BA REVIENT SUR LES PÉRIPÉTIES DE LA DERNIÈRE PRESIDENTIELLE
«J’ai adopté la méthode pacifique (..) pour éviter le chaos à notre pays»
 
 
Si l’on en croit Amadou Ba qu,  son amour pour le Sénégal est au-dessus de toute considération. Son attitude lors de la dernière élection présidentielle en est la preuve. Se définissant comme un fervent défenseur de la paix et du vivre ensemble, l’ancien Premier ministre confie : «j’ai adopté la méthode pacifique durant la dernière présidentielle pour éviter le chaos à notre pays. J’aurais pu avoir une autre posture, mais cela pouvait être dommageable pour la nation. J’ai refusé cela, car rien de solide et de durable ne peut se bâtir sans la paix».
 
 
 
NKDF
 
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