AGRESSION DU CAMERAMAN DE LA 7 TV : Le Cdeps se constitue partie civile et dénonce l'agression contre la presse



La liberté de la presse est une fois de plus foulée aux pieds par des personnes qui se croient tout permis dans ce pays. Avec l'agression de l'équipe de reportage de la chaîne de télévision 7Tv, le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal s'est fendu d'un communiqué pour se constituer partie civile et demande aux autorités étatiques d’appliquer la loi contre les agresseurs.

Énième acte qui enfreint totalement la liberté de la presse au Sénégal ! L’acte perpétré contre un cameraman de la chaîne de télévision 7Tv a fait réagir le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse au Sénégal. Ce, non seulement pour le condamner avec la dernière énergie, mais aussi pour apporter son soutien à des collègues de corps. Ainsi, dans un communiqué, le Cdeps qui apporte toute sa solidarité à 7Tv, à décider de se constituer partie civile, suite à la plainte déposée auprès de la gendarmerie contre les agresseurs et leurs commanditaires par la Direction générale de 7Tv. «Le Cdeps condamne avec la dernière énergie cette agression inacceptable et d'une autre époque. Non contents d'avoir molesté nos confrères dans leur mission sacerdotale d'informer, les agresseurs agissant au nom et pour le compte du Jaraaf Youssou Ndoye de Ouakam ont saccagé le matériel de reportage devenu inutilisable, causant ainsi un préjudice à la fois physique, moral, matériel, économique et financier à la jeune entreprise de presse, dans un contexte de crise sans précédent qui impacte négativement le secteur des médias», lit-on dans le communiqué. Qui rappelle : «encore une fois, après les agressions dont ont récemment été victimes nos confrères de l’antenne Rfm de Mbacké et le Directeur de publication du quotidien Wa Grand-Place, les journalistes et techniciens des médias deviennent de plus en plus les cibles de personnes qui semblent agir en toute impunité». Selon le Cdeps, cela crée «une situation d'insécurité, dont le seul but est d'empêcher les journalistes et techniciens de faire leur travail. Ce sont de nouvelles menaces pour la liberté de presse et la liberté d’expression». Pour faire face à ces actes inacceptables, «le Cdeps en appelle aux autorités pour garantir la sécurité publique, poursuivre les auteurs de ces violences et les traduire en justice. Il en va de la stabilité politique et sociale dans un État démocratique».
Pour rappel, le caméraman de la 7Tv Pape Ousseynou Ngom a été violemment agressé aux Mamelles par deux individus qui ont complètement endommagés son matériel de travail.

Samba THIAM
LES ECHOS

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