Rebondissement dans l’affaire Hiba Thiam du nom de cette jeune fille, morte par overdose dans la nuit du 3 au 4 avril dernier, en plein couvre-feu. En effet, les prévenus impliqués dans cette affaire en l’occurrence Dame Amar, Djibril Ndiogou Bassel dit « Nekh », Louty Ba, Lamine Diédhiou (agent de police), Diadia Tall, Amadou Niane alias Bakir et Fatima Rigal menacent d’observer une grève de la faim.
Selon des sources de Emedia proches du dossier, le juge d’instruction du 8e cabinet a clôturé l’information depuis septembre dernier. Le dossier devait être transmis au parquet pour son enrôlement. Sauf que le magistrat instructeur n’avait pas l’original du dossier qui était au niveau de la Chambre d’accusation.
Face à cette situation, les prévenus demandent la tenue de leur procès dans les meilleurs délais. Ils ont adressé, avant-hier, un courrier au procureur général de la Cour d’appel de Dakar, via leurs avocats, pour l’informer de la situation. Interrogé par RFM, Me Ousmane Diagne, l’un des avocats de la défense explique la démarche : « L’information judiciaire a été clôturée. Nous ne savons pas pourquoi, pour une affaire de simple police correctionnelle, ces jeunes-là ne sont pas présentés. Cela fait 8 mois qu’ils croupissent en prison alors que toutes les voies de recours ont été épuisées. En sus, toutes les demandes de liberté provisoire formulées ont été rejetées. On ne nous donne aucune explication justifiant ce retard de l’enrôlement du dossier », a expliqué Me Diagne.
Selon des sources de Emedia proches du dossier, le juge d’instruction du 8e cabinet a clôturé l’information depuis septembre dernier. Le dossier devait être transmis au parquet pour son enrôlement. Sauf que le magistrat instructeur n’avait pas l’original du dossier qui était au niveau de la Chambre d’accusation.
Face à cette situation, les prévenus demandent la tenue de leur procès dans les meilleurs délais. Ils ont adressé, avant-hier, un courrier au procureur général de la Cour d’appel de Dakar, via leurs avocats, pour l’informer de la situation. Interrogé par RFM, Me Ousmane Diagne, l’un des avocats de la défense explique la démarche : « L’information judiciaire a été clôturée. Nous ne savons pas pourquoi, pour une affaire de simple police correctionnelle, ces jeunes-là ne sont pas présentés. Cela fait 8 mois qu’ils croupissent en prison alors que toutes les voies de recours ont été épuisées. En sus, toutes les demandes de liberté provisoire formulées ont été rejetées. On ne nous donne aucune explication justifiant ce retard de l’enrôlement du dossier », a expliqué Me Diagne.