Les chances de Sitor Ndour de humer l’air de la liberté s’amenuisent. Malgré sa requête bien bétonnée et les motivations rigoureuses, le Parquet n’est pas du tout d’accord. Selon nos informations, le Parquet s’est opposé à la mise en liberté provisoire du président du Conseil d’administration de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta (Saed) avant de retourner le dossier au juge d’instruction. La balle est dans le camp de ce dernier.
Sitor Ndour va-t-il bénéficier d’une liberté provisoire et humer l’oxygène de la liberté ? Si le juge d’instruction suit le Procureur dans ses réquisitions, il verra son séjour carcéral prolongé. Car, il nous revient que le magistrat instructeur qui avait transmis le dossier au Procureur pour avis, vient de recevoir ledit dossier. Et le chef du Parquet a opposé un niet catégorique. Il estime que leprésident du Conseil d’administration de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta(Saed) ne peut pas bénéficier d’une liberté provisoire. Cette réquisition du Parquet réduit carrément les chances de l’ancien Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) de humer l’air de la liberté, s’il ne les annihile pas. Car, même s’il est vrai que le magistrat instructeur a le dernier mot, s’il prend le contre-pied du Procureur et décide de rendre une ordonnance favorable, le Procureur peut faire appel, ce qui maintiendrait le requérant en prison jusqu’à ce que la chambre d’accusation ne statue.
Pourtant, le conseil de Sitor Ndour, Me Baboucar Cissé, n’avait pas manqué d’arguments pour étayer sa demande.En effet, la robe noire avait, entre autres arguments évoqué l’affaire Ousmane Sonko qui avait bénéficié d’un contrôle judiciaire, en dépit du fait qu’il était poursuivi pour des faits de viol et menaces de mort.Outre cela, l’avocat s’était appesanti sur les dénégations systématiques de son client qui, depuis le début de la procédure, a toujours nié les faits. Pour la robe noire, il n’y a aucun élément scientifique qui confirme les déclarations de la fille. Il n’y a que les déclarations de la victime présumée, selon l’avocat. Les réquisitions faites au domicile de Sitor Ndour n’ont rien donné, en plus, si l’on en croit Me Baboucar Cissé. De même, il n’y a aucun risque de trouble à l’ordre public ni de subornation de témoin, avait souligné Me Cissé qui avait également précisé à l’attention du juge que son client présentait les garanties de représentation en justice, car étant régulièrement domicilié au Sénégal avec sa famille et travaillant ici. Cela n’a pas eu l’effet escompté. Le Procureur n’étant pas convaincu, il peut espérer que le juge soit de leur avis, même si cela pourrait ne pas suffire pour permettre à son client de sortir de prison.
Alassane DRAME
Sitor Ndour va-t-il bénéficier d’une liberté provisoire et humer l’oxygène de la liberté ? Si le juge d’instruction suit le Procureur dans ses réquisitions, il verra son séjour carcéral prolongé. Car, il nous revient que le magistrat instructeur qui avait transmis le dossier au Procureur pour avis, vient de recevoir ledit dossier. Et le chef du Parquet a opposé un niet catégorique. Il estime que leprésident du Conseil d’administration de la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du Delta(Saed) ne peut pas bénéficier d’une liberté provisoire. Cette réquisition du Parquet réduit carrément les chances de l’ancien Directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) de humer l’air de la liberté, s’il ne les annihile pas. Car, même s’il est vrai que le magistrat instructeur a le dernier mot, s’il prend le contre-pied du Procureur et décide de rendre une ordonnance favorable, le Procureur peut faire appel, ce qui maintiendrait le requérant en prison jusqu’à ce que la chambre d’accusation ne statue.
Pourtant, le conseil de Sitor Ndour, Me Baboucar Cissé, n’avait pas manqué d’arguments pour étayer sa demande.En effet, la robe noire avait, entre autres arguments évoqué l’affaire Ousmane Sonko qui avait bénéficié d’un contrôle judiciaire, en dépit du fait qu’il était poursuivi pour des faits de viol et menaces de mort.Outre cela, l’avocat s’était appesanti sur les dénégations systématiques de son client qui, depuis le début de la procédure, a toujours nié les faits. Pour la robe noire, il n’y a aucun élément scientifique qui confirme les déclarations de la fille. Il n’y a que les déclarations de la victime présumée, selon l’avocat. Les réquisitions faites au domicile de Sitor Ndour n’ont rien donné, en plus, si l’on en croit Me Baboucar Cissé. De même, il n’y a aucun risque de trouble à l’ordre public ni de subornation de témoin, avait souligné Me Cissé qui avait également précisé à l’attention du juge que son client présentait les garanties de représentation en justice, car étant régulièrement domicilié au Sénégal avec sa famille et travaillant ici. Cela n’a pas eu l’effet escompté. Le Procureur n’étant pas convaincu, il peut espérer que le juge soit de leur avis, même si cela pourrait ne pas suffire pour permettre à son client de sortir de prison.
Alassane DRAME