AFFAIRE ASTOU SOKHNA :Le personnel suspendu, le Proc assure que toute la lumière sera faite



 
Les têtes ont commencé à tomber à l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga. Comme l'avait demandé le Président Macky Sall, les responsabilités sont entrain d’être situées et les sanctions ont débuté. Le personnel soignant présent lors de l’accouchement de Astou Sokhna a été suspendu pendant que le Directeur a été limogé.
 
Le Dr Amadou Guèye Diouf, qui s’était pourtant précipité de faire une sortie pour laver son équipe à grande eau, a été emporté par le scandale du décès de Astou Sokhna. Et il n’est pas le seul à subir les conséquences de cette affreuse histoire. Tout le personnel soignant présent ce jour là a été aussi suspendu. Et contrairement au directeur, la suspension de ces derniers a été officialisée dans la matinée, suite aux conclusions des missions déployées par le ministre de la Santé au sein de l’hôpital. Abdoulaye Diouf Sarr, à travers un communiqué de presse, annonçant l’envoi de trois missions à Louga, avait assuré toute sa détermination à tirer cette affaire au clair.
 
 
Le Procureur de Louga assure que la loi sera appliquée dans toute sa rigueur
 
Modou Mboup, le Procureur près le Tribunal de grande instance (Tgi) de Louga promet que "la loi sera appliquée dans toute sa rigueur en vue de traduire le ou les présumé(s) auteur(s) devant la juridiction compétente", dans l’affaire Astou Sokhna. Il a confirmé avoir accusé réception d’une plainte et qu’enquête a été ouverte. «Le commissaire central de Louga, chargé de l'enquête, a aussitôt démarré les investigations qui sont actuellement en cours afin d'élucider les circonstances de la mort de Astou Sokhna et de circonscrire, le cas échéant, les responsabilités des personnes mises en cause directement pour n'avoir pas apporté assistance à une personne en danger et, indirectement s'il y a lieu, pour tout acte de négligence qui ressortirait des éléments de l'enquête et qui serait susceptible de revêtir la qualification d'homicide involontaire», a dit le maître des poursuites. Il ajoute qu'"au regard de l'extrême gravité des faits dénoncés, la plainte déposée est actuellement traitée avec toute la diligence requise et, s'ils sont avérés, la loi sera appliquée dans toute sa rigueur». C’est dire que des têtes vont tomber…
 
Ndèye Khady Diouf
 
 
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