ACTE CONTRE NATURE SUR DES GAMINS À PIKINE Un marabout-répétiteur de chants et poèmes religieux arrêté



 

 

La police de Thiaroye a mis fin aux multiples agissements lubriques d’un détraqué sexuel présumé. Ch. M. Ba, alias Sam Ba, se disant marabout, jouait sur les croyances religieuses et confrériques des garçons du quartier. Il les piégeait ensuite et les transformait en objet sexuel dans la chambre d’un ami vendeur de café.

 

Encore un redoutable présumé déviant sexuel en série dans les filets des agents de terrain du commissariat d’arrondissement de Thiaroye dans la banlieue dakaroise.

Il se met à poil devant le gamin, nu aussi, et déroule son satanique plan dans le lit 

Tout commence en 2020. Sam Ba se paie un vélo et loue l’engin à des garçons de la localité. Il gagne de l’argent avec ses activités et parvient à subvenir à ses besoins vitaux. Cependant, il associe son business à des pratiques délictuelles : il se retire parfois avec un gamin dans la chambre d’un ami vendeur de café, et s’adonne à des attouchements sexuels et autres actes contre nature avec lui. Quand il attire l’adolescent dans la pièce, il se met d’abord à poil devant et en fait pareil avec celui-ci. Ensuite, il s’allonge sur le lit et invite le marmot. Il se met sur le dos et sur le ventre, et demande au gamin de se coucher sur lui et de se frotter contre son corps.

Un gamin subit les assauts du monstre qui menace, ruse et étouffe le scandale

Tétanisé comme un lapin devant un cobra, l’adolescent cafouille, baragouine et roule de gros yeux de lynx. Il reste bouche bée pendant un moment et traîne les pieds devant l’insistance de son hôte. Ce dernier fronce les sourcils et revient à la charge. Le mineur de 10 ans s’exécute et rapporte les faits à un membre de sa famille. Qui alerte les autres et menace de saisir la police locale d’une lettre plainte contre le monstre. Et celui-ci, futé comme pas deux, se livre à un drôle de numéro, affiche de grands airs d’indigné devant les proches parents du jeune garçon et prend ensuite les devants avec une lettre plainte pour accusation mensongère contre ce dernier au poste de police du commissariat d’arrondissement de Pikine ; une subtile manière pour le gus de couper l’herbe sous les pieds de la famille du petit ou plutôt de la contraindre à renoncer à ses poursuites judiciaires contre sa personne.

Il se reconvertit en répétiteur de chants et poèmes religieux et appâte les gamins

L’affaire aux relents d’un véritable scandale sexuel se dégonfle au finish comme un ballon de baudruche. Sam Ba saute alors au plafond, rétropédale et retire sa lettre plainte contre son accusateur. Au fil du temps, il abandonne ses activités de location de vélo aux gamins dans le patelin et s’improvise alors  marabout. Il se reconvertit en répétiteur de chants et poèmes d’un défunt vénéré érudit et fondateur d’une grande confrérie religieuse. La nouvelle se répand ainsi comme une traînée de poudre aux quatre coins de la localité. Des voisins magnifient la reconversion du nommé Sam Ba et voient en lui comme un encadreur modèle à tout point de vue. Ils lui confient ensuite leurs progénitures respectives, dont la tranche d’âge varie entre 9 ans et 10 ans.

Il profite des séances d’apprentissage aux poèmes religieux et attire sa proie

 Après les cours à l’école coranique, les gamins se rendent chez leur nouveau répétiteur de chants et poèmes religieux. Qui accueille alors ses apprenants, dont des filles mineures aussi, dans la chambre d’un ami et vendeur de café à la cité Pépinière de Pikine dans la banlieue dakaroise. Il les initie ainsi aux chants et poèmes du défunt vénéré religieux. Cependant, à la fin des séances d’apprentissage, il se retire seul dans la pièce et demande à un de ses écoliers de le rejoindre. Ne se doutant de rien, le garçon entre dans la chambre et manque de s’arracher le cuir chevelu lorsqu’il trouve son marabout-répétiteur nu comme un ver de terre, et allongé sur le lit. Gêné aux entournures, il détourne vite le regard ailleurs et fait semblant de n’avoir rien vu.

Il piège sa proie, se fait une fellation par celle-ci et la sodomise dans la chambre

Ba dédramatise sa nudité et demande au gamin de se dévêtir et de s’allonger de tout son corps  sur lui. Le bambin s’exécute et se couche sur le dos et sur le ventre aussi du monstre. Lequel inverse les rôles et fait subir les mêmes pratiques lubriques contre le pauvre. Il récidive avec d’autres écoliers de son daraa. Tantôt, il les sodomise et les doigte, tantôt il leur demande de lui appliquer une fellation ou plutôt de lui caresser le sexe jusqu’à jouissance. Son forfait accompli, il retient le gamin dans la chambre et lui prête son téléphone portable pour que celui-ci s’adonne à une partie de jeu d’enfant dans le cellulaire, histoire d’oublier sa mésaventure. Il leur offre parfois des pièces de monnaie dans le but de monnayer leur silence.

Comment le monstre a été démasqué puis dénoncé à la police

A quelques jours de la fête de Tabaski, un des écoliers disjoncte et rapporte tout à sa mère. «Yaay, sunu serigne bi goordjiguène la (Ndlr : Maman, notre marabout-répétiteur surnommé Serigne Sam Ba est un homosexuel», dixit le gamin de 9 ans. Sa maman bondit sur son séant, hurle de stupeur et peine à croire son enfant. Celui-ci persiste et signe dans ses accusations contre le présumé déviant sexuel. Sa mère tente de noyer le poisson. Le papa de l’enfant entend les révélations explosives de son fils et informe le délégué de quartier. Celui-ci manque de s’étrangler et interpelle le bambin, qui campe sur sa position.

Un fils d’un délégué de quartier parmi les trois garçons pervertis et sodomisés

Un fils du délégué de quartier s’invite dans la conversation et confirme sur toute la ligne le marmot. Mieux, il affirme avoir subi le même supplice de la part du marabout surnommé Sam Ba. Ce qui du reste son papa de délégué de quartier confirme. «Un autre garçon avait été victime dans le passé des assauts du marabout-répétiteur au quartier Cité Pépinière. Mais, l’affaire avait été réglée à l’amiable», déclare le délégué de quartier. Suffisant pour que le père du gamin dépose une lettre plainte contre le mis en cause au commissariat d’arrondissement de Thiaroye.

Les conclusions de l’examen médical enfoncent le marabout-répétiteur

Une enquête préliminaire est alors ouverte. Les trois enfants sont conduits dans un centre hospitalier de la banlieue. Le médecin conclut à des déchirures anales et autres débuts de déchirures anales avec un objet dur et pointu sur les jeunes garçons en question. Le monstre est alors cueilli, hier, puis conduit illico-presto au commissariat pour audition sur procès verbal. Son arrestation pour des faits d’acte contre nature, entre autres, fait l’effet d’une bombe dans tout le quartier, et suscite aussi de vives réactions d’indignation et d’amertume au sein de la population.

Des déchirures anales établies, Sam Ba déféré, hier, son épouse le quitte

Confronté à ses présumées victimes, Sam Ba s’emmêle les pinceaux et verse dans des dénégations véhémentes. Il se livre à des explications et autres versions cousues de fil blanc, même s’il déclare reconnaître les gamins qu’il affirme avoir l’habitude de recevoir chez lui dans le but de les initier aux chants et autres poèmes religieux. Il sera cependant enfoncé par les conclusions de l’examen médical du médecin. Il a été présenté, hier, devant le parquetier du tribunal de grande instance de Pikine. Il est poursuivi pour acte contre nature, incitation à la débauche, détournement de mineur, pédophilie et viol commis sur des mineurs de 9 ans et de 10 ans. Son épouse a d’ailleurs demandé le divorce et est retournée auprès des siens dans une grande ville religieuse depuis qu’elle a appris les agissements de déviant sexuel de son mari auprès des jeunes de la localité.

Vieux Père NDIAYE         

 
 
 
 
 
 

 


Dans la même rubrique :