La fille Fatou S va vivre un traumatisme toute sa vie. Agée de 13 ans, elle a subi les assauts lubriques du mari de sa patronne. Abdou Lahat S, marchand de profession, profitait de l’absence momentanée de son épouse de la maison et a contraint leur fille de ménage à entretenir des rapports sexuels avec lui. Il doigtait l’adolescente et a fini par franchir le Rubicon.
Abdou Lahat S. a dû avoir un faible pour la domestique de son épouse. Le marchand a eu toutes les peines du monde à contenir ses pulsions sexuelles lorsqu’il se retrouve seul avec la fille de ménage dans la maison.
Il profite de l’absence de son épouse, partie au boulot, et passe à l’acte
Tôt le matin, l’épouse du sieur Abdou Lahat quitte le domicile conjugal et se rend à son lieu de travail. Laissant ainsi son mari seul avec la jeune fille dans la concession. Un jour, Abdou Lahat guette l’absence de son épouse, se retire avec la domestique dans la chambre conjugale et se met ensuite à la doigter. Après son forfait, il se rhabille, fait de même avec la mineure et lui demande de garder le silence.
Prise de peur, la demoiselle se garde de dénoncer le comportement lubrique du mari de sa patronne et continue de vaquer à ses occupations domestiques dans la maison. Abdou Lahat prend alors plaisir dans ses agissements et décide de pousser le bouchon plus loin. Un jour, il entraîne la fille dans la chambre et abuse d’elle. Et comme d’habitude, il profère encore des menaces de représailles à l’encontre de la gamine et la laisse partir.
Un jour, la tante de la gamine constate que celle-ci dégage chaque fois une mauvaise odeur des parties intimes lorsqu’elle urine. Ainsi, elle l’amène au domicile de sa patronne et l’interpelle devant celle-ci et son époux. Confuse, Fatou baisse la tête et refuse de claquer langue. Pressée de questions, elle craque et éclate en sanglots. Intriguée, la patronne conduit la petite dans un centre hospitalier de la banlieue dakaroise, où le médecin gynécologue de l’hôpital conclut à la perte de son hymen.
La gamine charge son présumé violeur et livre les détails de sa mésaventure
Meurtrie dans sa chair, la tante ramène d’urgence la petite à la maison et la harcèle de questions. Elle lui hurle dessus et jure de sévir dans le sang si celle-ci refuse de parler. Désemparée, Fatou ravale ses pleurs et accuse le mari de sa patronne de l’avoir violée. «C’est lui (le mari) qui m’a violée», déclare-t-elle entre deux sanglots.
Informés, les éléments de la brigade de recherche du commissariat central de Guédiawaye interpellent le présumé violeur et le conduisent dans leurs locaux pour les besoins de l’enquête. Interrogé, Abdou Lahat S. a réfuté en bloc les accusations de la fille de ménage, mais peine à convaincre les policiers enquêteurs. Il sera mis aux arrêts, puis placé en garde à vue. Il a été présenté devant le parquet pour viol commis sur une mineure de moins de 15 ans.
Vieux Père NDIAYE