La mort de la jeune fille Aïcha Diallo, dimanche, à l’hôpital de Pikine n’a pas plu au ministre de tutelle. Abdoulaye Diouf Sarr est, en effet, dans tous ses états. Le ministre de la Santé, dans un post sur sa page Facebook, a d’ailleurs averti les structures hospitalières du pays pour que le cas de l’hôpital de Pikine ne se reproduise plus jamais. Il a aussi informé qu’une enquête est en cours. Considérant que le système de santé doit être un système orienté vers le patient, le tout nouveau ministre de la Santé a fait savoir que la préoccupation des professionnels de santé doit être la satisfaction du patient autrement. «Il faut s’occuper du malade de la manière la plus orthodoxe. Le dispositif d’accueil et la prise en charge des urgences me semblent fondamentaux. Des instructions fermes ont été données pour que l’accueil et l’urgence soient les grandes priorités de notre système de santé», a d’emblée pesté le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, dans un post sur internet.
«Une enquête est en cours»
Poursuivant, le ministre de la Santé et de l’Action sociale soutient avoir appris, avec beaucoup de peine, le décès de la petite Aïcha Diallo. Ainsi, Abdoulaye Diouf Sarr, qui a présenté «ses sincères condoléances à la famille», a tout de même pris la défense des travailleurs de son département. «C’est douloureux et ce n’est pas une situation facile pour le système de santé de manière générale. Je suis persuadé que ce système est aujourd’hui un peu confus, car c’est des professionnels qui ont pour unique sacerdoce la satisfaction des patients», commente le ministre, qui ajoute que ceux-ci sont en train de tout mettre en œuvre pour prendre en charge les préoccupations de problèmes de santé des Sénégalais.
Poursuivant, l’ancien ministre des Collectivités locales assure que «dans un système, il y a d’excellents professionnels, mais dans ce système, il faut tous les jours se battre pour sortir ceux qui n’ont pas la conscience de servir la santé du pays». Révélant qu’une enquête est en cours, Abdoulaye Diouf Sarr de préciser : «nous ne préjugeons de rien a priori pour déterminer des responsabilités, s’il y a lieu. Mais à partir des résultats de l’enquête, nous allons prendre des dispositions».
Face à l’urgence, il ne faut pas demander de l’argent
Tout de même, Abdoulaye Diouf Sarr demande à l’opinion de leur faire confiance. À ce propos, il jure que toutes les conséquences seront tirées une fois une responsabilité identifiée. «Face à l’urgence, on ne peut pas mettre comme condition l’argent. La responsabilité de l’hôpital est d’abord de prendre en charge le malade et de le soigner. Nous lançons un appel à l’ensemble des structures hospitalières à veiller à ce que le cas de l’hôpital de Pikine ne se reproduise plus jamais».
Pour mémoire, la petite fille Aïcha Diallo (12 ans) a perdu la vie, dimanche, à l’hôpital de Pikine, où elle a été internée depuis vendredi dernier. Selon nos confrères du journal «Vox Populi», la petite fille a été laissée à son sort jusqu’au dimanche, tard dans la soirée. Selon la mère de la victime, citée par le journal, l’hôpital avait réclamé la somme de 200.000 F Cfa. Une somme qu’elle n’avait malheureusement pas. Finalement, les médecins auraient retrouvé la raison, mais à ce moment, il était trop tard.
Le Directeur de l’hôpital de Pikine se dédouane
Suite à la mort de la fillette, le Directeur à l’hôpital de Pikine a été convoqué au ministère de la Santé pour une séance d’explication. Et même si rien de cette rencontre n’a fuité, les autorités de cet établissement public de santé de niveau 3, notamment le Directeur de l’hôpital, a donné sa version des faits. Il l’a fait à la sortie d’une réunion de crise tenue, hier, dans la journée, au sein de l’hôpital. «Notre système d’organisation est que le patient est pris en charge d’abord sur le plan médical. A la fin du séjour, on lui fait une facture. C’est ce qui est arrivé à ce patient. On ne lui a jamais demandé un sou lorsqu’elle a été admise aux Urgences. La facture est loin d’atteindre les 200.000 F Cfa dont on fait allusion», s’est défendu Mohamed Abdallah Guèye, Directeur de l’hôpital de Pikine.
Sidy Djimby NDAO
«Une enquête est en cours»
Poursuivant, le ministre de la Santé et de l’Action sociale soutient avoir appris, avec beaucoup de peine, le décès de la petite Aïcha Diallo. Ainsi, Abdoulaye Diouf Sarr, qui a présenté «ses sincères condoléances à la famille», a tout de même pris la défense des travailleurs de son département. «C’est douloureux et ce n’est pas une situation facile pour le système de santé de manière générale. Je suis persuadé que ce système est aujourd’hui un peu confus, car c’est des professionnels qui ont pour unique sacerdoce la satisfaction des patients», commente le ministre, qui ajoute que ceux-ci sont en train de tout mettre en œuvre pour prendre en charge les préoccupations de problèmes de santé des Sénégalais.
Poursuivant, l’ancien ministre des Collectivités locales assure que «dans un système, il y a d’excellents professionnels, mais dans ce système, il faut tous les jours se battre pour sortir ceux qui n’ont pas la conscience de servir la santé du pays». Révélant qu’une enquête est en cours, Abdoulaye Diouf Sarr de préciser : «nous ne préjugeons de rien a priori pour déterminer des responsabilités, s’il y a lieu. Mais à partir des résultats de l’enquête, nous allons prendre des dispositions».
Face à l’urgence, il ne faut pas demander de l’argent
Tout de même, Abdoulaye Diouf Sarr demande à l’opinion de leur faire confiance. À ce propos, il jure que toutes les conséquences seront tirées une fois une responsabilité identifiée. «Face à l’urgence, on ne peut pas mettre comme condition l’argent. La responsabilité de l’hôpital est d’abord de prendre en charge le malade et de le soigner. Nous lançons un appel à l’ensemble des structures hospitalières à veiller à ce que le cas de l’hôpital de Pikine ne se reproduise plus jamais».
Pour mémoire, la petite fille Aïcha Diallo (12 ans) a perdu la vie, dimanche, à l’hôpital de Pikine, où elle a été internée depuis vendredi dernier. Selon nos confrères du journal «Vox Populi», la petite fille a été laissée à son sort jusqu’au dimanche, tard dans la soirée. Selon la mère de la victime, citée par le journal, l’hôpital avait réclamé la somme de 200.000 F Cfa. Une somme qu’elle n’avait malheureusement pas. Finalement, les médecins auraient retrouvé la raison, mais à ce moment, il était trop tard.
Le Directeur de l’hôpital de Pikine se dédouane
Suite à la mort de la fillette, le Directeur à l’hôpital de Pikine a été convoqué au ministère de la Santé pour une séance d’explication. Et même si rien de cette rencontre n’a fuité, les autorités de cet établissement public de santé de niveau 3, notamment le Directeur de l’hôpital, a donné sa version des faits. Il l’a fait à la sortie d’une réunion de crise tenue, hier, dans la journée, au sein de l’hôpital. «Notre système d’organisation est que le patient est pris en charge d’abord sur le plan médical. A la fin du séjour, on lui fait une facture. C’est ce qui est arrivé à ce patient. On ne lui a jamais demandé un sou lorsqu’elle a été admise aux Urgences. La facture est loin d’atteindre les 200.000 F Cfa dont on fait allusion», s’est défendu Mohamed Abdallah Guèye, Directeur de l’hôpital de Pikine.
Sidy Djimby NDAO