Le maire de la commune de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, ne s’est pas empêché de dénoncer jusqu’à la dernière énergie les manifestations de contestations du couvre-feu notées ces 48 heures sur l’étendue du territoire national. Selon Abdoulaye Baldé, c’est inadmissible dans un Etat de droit. «Il faut condamner ces violences. On peut manifester dans le calme pour réclamer l’assouplissement, mais il n’est pas tolérable de défier l’autorité de l’Etat», regrette l’ex ministre des Forces armées du gouvernement de Abdoulaye Wade, qui était face à la presse hier à Ziguinchor.
Aussi, l’ancien commissaire de police invite le chef de l’Etat à restaurer instamment l’Etat de droit sans, quoi les frustrations vont continuer. «Nous sommes dans une société où les gens vivent au jour le jour. Si le confinement devait prendre encore beaucoup plus de temps, il y a une désobéissance suivie. Mais l’un dans l’autre, il faut que l’Etat restaure son autorité, que toutes les mesures qui seront prises soient mesurées, normées et que les populations les respectent à la lettre», fait savoir l’ancien commissaire au commissariat du Point E.
Dans la même veine, l’ex-Inspecteur général d’Etat analysant les faits et faisant une étude profonde de la situation, estime que les mesures d’assouplissement prises par l’Etat du Sénégal sont opportunes et permettront aux populations de vivre avec le virus mais aussi aux Sénégalais qui vivent au jour le jour de survivre. Parce que c’est une question de survie qui se pose. «J’apprécie positivement ces mesures qui vont dans le sens de celles prises la dernière fois. Je m’attendais à ce que les Sénégalais vivent avec le virus. Nous vivons une crise sanitaire qui va être accompagnée d’une crise économique et alimentaire. Donc il était important qu’à mi-parcours les réajustements soient faits. C’est une bonne chose de déconfiner progressivement pour que l’économie puisse redémarrer, sinon nous irons vers une crise beaucoup plus aigüe», conclut le président de l’Union centriste du Sénégal.
Baye Modou SARR
Aussi, l’ancien commissaire de police invite le chef de l’Etat à restaurer instamment l’Etat de droit sans, quoi les frustrations vont continuer. «Nous sommes dans une société où les gens vivent au jour le jour. Si le confinement devait prendre encore beaucoup plus de temps, il y a une désobéissance suivie. Mais l’un dans l’autre, il faut que l’Etat restaure son autorité, que toutes les mesures qui seront prises soient mesurées, normées et que les populations les respectent à la lettre», fait savoir l’ancien commissaire au commissariat du Point E.
Dans la même veine, l’ex-Inspecteur général d’Etat analysant les faits et faisant une étude profonde de la situation, estime que les mesures d’assouplissement prises par l’Etat du Sénégal sont opportunes et permettront aux populations de vivre avec le virus mais aussi aux Sénégalais qui vivent au jour le jour de survivre. Parce que c’est une question de survie qui se pose. «J’apprécie positivement ces mesures qui vont dans le sens de celles prises la dernière fois. Je m’attendais à ce que les Sénégalais vivent avec le virus. Nous vivons une crise sanitaire qui va être accompagnée d’une crise économique et alimentaire. Donc il était important qu’à mi-parcours les réajustements soient faits. C’est une bonne chose de déconfiner progressivement pour que l’économie puisse redémarrer, sinon nous irons vers une crise beaucoup plus aigüe», conclut le président de l’Union centriste du Sénégal.
Baye Modou SARR