A tire d’aile



Peut-on réellement chipoter sur la sécurité et la sûreté de l’avion présidentiel ? La réponse coule de source si c’est cela qui doit justifier la dépense pour l’achat d’un nouvel appareil. Et aujourd’hui, il est difficile de douter du manque de fiabilité de l’avion de commandement Pointe Sarène, invisible sur les radars depuis un long bail. Alors Niangal se paie un nouvel appareil, plus moderne, plus performant et bien sûr très cher. Le prix catalogue de quelque 59 milliards fait  culbuter à la renverse certains puristes du serrement des cordons de la bourse. Mais quand L’Etat fait dans le secret-défense, c’est qu’il y a des extras sécuritaires qui corsent l’ardoise et avec les aménagements haut de gamme pour Prési, on ne serait pas loin des 65 à 70 milliards. Et pour couper court aux tirages de plan sur la comète, on ferait mieux de se la jouer transparent et de communiquer le prix réel. En tout cas, de 1960 à 2010, Sunugaal a eu 2 avions : Flèche des Almadies et Pointe de Sangomar. Ce dernier a servi aux 3 premiers présidents. Depuis 2010, Pointe Sarène, seconde main que Njomboor finit par snober et que Dalton a abandonné, va être remplacé en juillet par…. Mieux quand même que de faire de l’avion stop. Non ?
Waa Ji
 
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