72 heures de grève encore, à compter de ce vendredi



 
 Entre l’intersyndicale des travailleurs de la Sen’Eau et les tenants de la Direction, c’est à la guerre comme à la guerre. Les travailleurs, qui ont engagé un bras de fer pour de meilleures conditions de travail, sont passés à la vitesse supérieure. Au cours d’une conférence de presse qui a vu les principaux secrétaires généraux de syndicats, Elimane Diouf et ses camarades, informent qu’ils ont décidé de poursuivre le mouvement de grève pour 72 heures encore. Ce, à partir d’aujourd’hui, vendredi jusqu’au premier août prochain.
 
 
 
 
 
 
Entre autres raisons, pour expliquer cette position extrême, les travailleurs, en conférence de presse, disent qu’ils ne sont pas respectés, car depuis plus de deux ans maintenant, ce qu’ils réclament, c’est l'amélioration de leurs conditions de travail, une augmentation des salaires, en vain.
 
Travailleurs Sen ‘Eau
 
L’intersyndicale fustige par ailleurs le refus de la Direction générale de discuter des points inscrits au mémorandum des travailleurs (dont l'augmentation des salaires, la révision de la cotation des postes, de la grille salariale, etc.) pour lequel un protocole a été signé entre le ministère de l'Hydraulique et les organisations syndicales, le 1er mai 2018», a déclaré Bâ. Avant de laisser entendre dans la foulée que «les délégués de Sen'Eau du Sutes se démarquent de leur secrétaire général qui refuse d'aller en grève. Ces derniers qui prenaient part à la conférence de presse, ajoutent que,  les délégués légalement élus et membres du Sutes, ont décidé de participer à cette conférence de presse pour clarifier leur position et apporter un démenti à toutes les communications faisant savoir que le Sutes n’est pas engagé dans la lutte. 
 
 
 
 
 
 
LES ECHOS

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