Amnesty international a condamné l’Etat du Sénégal par rapport surtout à la violation des droits de l’homme ; suscitant l’ire du ministre de la Justice qui est monté au créneau pour se porter en faux, mais, ce qui est sûr, c’est que les avocats d’Assane Diouf et ceux de Cheikh Gadiaga sont tout à fait d’accord avec le rapport. Pour Me Ciré Clédor Ly, qui s’est constitué pour Assane Diouf et Cheikh Gadiaga, la justice viole depuis un certain temps les droits de ses clients. Car, depuis bien longtemps que les six mois prévus par la loi en cas d’instruction sont terminés, le procureur de la République n’a toujours pas enrôlé les deux dossiers. La loi dit que l’instruction, en cas de délit, ne peut pas dépasser 6 mois. Certes, selon l’avocat, il y a une ordonnance de renvoi depuis longtemps, mais le Parquet refuse de programmer l’audience. Ce, en violation des droits de ces personnes, selon Me Ly. D’ailleurs, selon nos radars, la robe noire avait écrit au procureur de la République pour avoir une date d’audience, mais il n’a reçu aucune réponse. Loin d’être découragé, Ciré Clédor Ly compte envoyer une autre correspondance au chef du Parquet dès lundi pour réitérer sa demande avec ampliation au garde des Sceaux, ministre de la Justice.