MAGAL
L’édition 2017 du Magal de Touba a été plus meurtrière que les deux précédentes. En 2016, le nombre de morts était de 21 et en 2015, on avait recensé 15 pertes en vie humaine. L’appel de Cheikh Bassirou Mbacké aux chauffeurs les invitant à la prudence est sans nul doute tombé dans l’oreille d’un sourd. Car, le nombre de personnes ayant perdu la vie sur la route du Magal dépasse de loin le bilan des éditions de 2016 et 2015 réuni. Il s’établirait à la date d’hier à au moins 54 décès par accident. Serigne Mouhama dou Makfouss Mbacké Ibn Sokhna Mai Mbacké, petit-fils du fondateur du mouridisme, ne cache pas son indignation et accuse le comportement des automobilistes : «La plupart des accidents sont le fait de
l’imprudence des conducteurs. Ils doivent savoir que la vie humaine est sacrée et à ce titre, ils doivent montrer plus d’égard à l’endroit des usagers. Mais ce que l’on constate dans les gares routières, c’est l’indécence, des paroles débitées par des personnes sans aucun respect. Le transport est une activité qui requiert de la responsabilité. Et dès lors qu’on conduit des personnes, il savoir raison garder. Nous demandons aux parents d’éduquer plus leurs enfants qui souhaiteraient embrasser ce métier. S’ils sont éduqués suivant les préceptes de la religion, ils auront plus de considération pour les individus. Il faudra insister davantage à ce niveau. La richesse effrénée du gain ne doit pas pousser à tuer la vie d’innocentes personnes.»
La journée d’hier a été particulièrement macabre avec 14 décès enregistrés dans un accident de la circulation. Par conséquent, les soldats du feu n’ont pas chômé durant cette 123ème édition de la célébration du départ en exil de Cheikh Ahma dou Bamba. Ils ont effectué plus de 150 sorties, secouru 480 blessés durant des accidents de la circulation. Au-delà de la circulation, un mort et une dizaine de blessés sont venus s’ajouter à ce décompte à cause de l’effondrement d‘un escalier en construction à Gouye Mbind.
Traque des malfrats Du côté de la police, le bilan officiel sera fait ce matin en marge de la cérémonie officielle. En attendant, les limiers, sous la houlette du commissaire Modou Mbacké Diagne, du Commis sariat spécial de Touba, ont interpellé 250 personnes à la date du 7 novembre. Parmi elles, 140 l’ont été pour vérification d’identité et 97 pour divers délits allant de la consommation de stupéfiants, à la corruption. Pour le moment, 125 grammes de chanvre indien ont été saisis par les flics qui ont déployé dans la capitale du mouridisme 1500 agents. Il faut signaler quedurant le Magal, le Parquet de Diourbel a été déplacé à Mbacké pour faciliter la diligence de certains dossiers. Pour le moment des détenus de Mbacké et Diourbel ont été transférés au niveau des maisons d’arrêt et de correction de Gossas, Fatick et Thiès. Histoire de désengorgerpour accueillir les prévenus dont le jugement se fera en audience spéciale.
L’édition 2017 du Magal de Touba a été plus meurtrière que les deux précédentes. En 2016, le nombre de morts était de 21 et en 2015, on avait recensé 15 pertes en vie humaine. L’appel de Cheikh Bassirou Mbacké aux chauffeurs les invitant à la prudence est sans nul doute tombé dans l’oreille d’un sourd. Car, le nombre de personnes ayant perdu la vie sur la route du Magal dépasse de loin le bilan des éditions de 2016 et 2015 réuni. Il s’établirait à la date d’hier à au moins 54 décès par accident. Serigne Mouhama dou Makfouss Mbacké Ibn Sokhna Mai Mbacké, petit-fils du fondateur du mouridisme, ne cache pas son indignation et accuse le comportement des automobilistes : «La plupart des accidents sont le fait de
l’imprudence des conducteurs. Ils doivent savoir que la vie humaine est sacrée et à ce titre, ils doivent montrer plus d’égard à l’endroit des usagers. Mais ce que l’on constate dans les gares routières, c’est l’indécence, des paroles débitées par des personnes sans aucun respect. Le transport est une activité qui requiert de la responsabilité. Et dès lors qu’on conduit des personnes, il savoir raison garder. Nous demandons aux parents d’éduquer plus leurs enfants qui souhaiteraient embrasser ce métier. S’ils sont éduqués suivant les préceptes de la religion, ils auront plus de considération pour les individus. Il faudra insister davantage à ce niveau. La richesse effrénée du gain ne doit pas pousser à tuer la vie d’innocentes personnes.»
La journée d’hier a été particulièrement macabre avec 14 décès enregistrés dans un accident de la circulation. Par conséquent, les soldats du feu n’ont pas chômé durant cette 123ème édition de la célébration du départ en exil de Cheikh Ahma dou Bamba. Ils ont effectué plus de 150 sorties, secouru 480 blessés durant des accidents de la circulation. Au-delà de la circulation, un mort et une dizaine de blessés sont venus s’ajouter à ce décompte à cause de l’effondrement d‘un escalier en construction à Gouye Mbind.
Traque des malfrats Du côté de la police, le bilan officiel sera fait ce matin en marge de la cérémonie officielle. En attendant, les limiers, sous la houlette du commissaire Modou Mbacké Diagne, du Commis sariat spécial de Touba, ont interpellé 250 personnes à la date du 7 novembre. Parmi elles, 140 l’ont été pour vérification d’identité et 97 pour divers délits allant de la consommation de stupéfiants, à la corruption. Pour le moment, 125 grammes de chanvre indien ont été saisis par les flics qui ont déployé dans la capitale du mouridisme 1500 agents. Il faut signaler quedurant le Magal, le Parquet de Diourbel a été déplacé à Mbacké pour faciliter la diligence de certains dossiers. Pour le moment des détenus de Mbacké et Diourbel ont été transférés au niveau des maisons d’arrêt et de correction de Gossas, Fatick et Thiès. Histoire de désengorgerpour accueillir les prévenus dont le jugement se fera en audience spéciale.
Le Quotidien