Le Doing Business 2018 a dévoilé, avant-hier, son classement 2018. Et comme on pouvait s’y attendre, le Sénégal s’est amélioré. Toutefois, le rythme d’avancement de notre pays laisse perplexe quant à l’atteinte de son objectif de figurer dans le Top 100, au plus tard en 2019. Cette 15e édition du rapport, qui mesure chaque année la facilité de faire des affaires pour les petites et moyennes entreprises du monde entier, rapporte néanmoins que notre pays figure sur la liste des cinq pays les plus réformateurs d’Afrique subsaharienne. Doing Business 2018 : Le Sénégal gagne 7 places
Pour cette année, le Groupe de la Banque mondiale a recensé 264 réformes de l’environnement des affaires dans 119 pays au cours de l’année dernière. Pour ce qui est de notre pays, il est désormais à la 140ème place du classement Doing Business de la Banque mondiale. Avec cette performance, le Sénégal gagne 7 places par rapport à son classement de l’année dernière. Des résultats qui réjouissent le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba. «L’évolution de la position du Sénégal dans le classement de Doing Business, ces derniers années, s’est confirmée encore cette année. Notre pays enregistre un bond en avant de 7 places, par rapport à notre classement de l’année dernière. Mieux encore, en matière de réformes, le Sénégal fait partie des 5 meilleurs d’Afrique», a déclaré le ministre de l’Économie.
Mais, pour arriver à ce résultat, notre pays a entrepris beaucoup de réformes. En effet, selon la Banque mondiale, le Sénégal a mis en œuvre cinq réformes dans le rapport Doing Business 2018. «Ces réformes concernent les domaines de la création d’entreprise, de l’obtention de prêts, du transfert de propriété, du paiement des taxes et impôts et de l’exécution des contrats. Le Sénégal est 140ème dans le classement relatif à la facilité de faire des affaires, alors qu’il était 147ème dans ce classement l’année dernière», lit-on dans le rapport.
Retard dans l’ambition de figurer dans le Top 100 du classement à l’horizon 2019
Cependant, ce résultat ne va sans doute pas faire sauter au ciel le Président Sall. En effet, le Sénégal, qui a pris le risque de dévoiler au grand jour son ambition de figurer dans le Top 100 du classement à l’horizon 2019, avance visiblement à un rythme de caméléon. Le 29 décembre dernier, le Directeur général de l’Apix, Mountaga Sy, avait annoncé que le Sénégal visait désormais le top 100 au plus tard en 2019. «Le Sénégal ambitionne, d’ici à 2019, de figurer parmi les 100 premiers pays au mondial les plus attractifs en matière d’investissements privés de qualité», avait alors déclaré Mountaga Sy. La même volonté a été réaffirmée par le gouvernement, en février dernier, lors du Conseil interministériel de préparation du Doing Business 2018.
La Mauritanie avance beaucoup plus rapidement que le Sénégal
Cela est d’autant plus vrai que la Mauritanie voisine avance beaucoup plus rapidement que le Sénégal. Nouakchott a, en effet, engrangé 10 places par rapport à son classement de l’année dernière.
Toutefois, le Sénégal peut se consoler avec son classement sur un autre tableau. Le Sénégal se trouve, en effet, parmi les cinq pays les plus réformateurs d’Afrique subsaharienne, aux côtés du Malawi, de Djibouti, de la Zambie et du Nigeria.
Sidy Djimby NDAO
Pour cette année, le Groupe de la Banque mondiale a recensé 264 réformes de l’environnement des affaires dans 119 pays au cours de l’année dernière. Pour ce qui est de notre pays, il est désormais à la 140ème place du classement Doing Business de la Banque mondiale. Avec cette performance, le Sénégal gagne 7 places par rapport à son classement de l’année dernière. Des résultats qui réjouissent le ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, Amadou Ba. «L’évolution de la position du Sénégal dans le classement de Doing Business, ces derniers années, s’est confirmée encore cette année. Notre pays enregistre un bond en avant de 7 places, par rapport à notre classement de l’année dernière. Mieux encore, en matière de réformes, le Sénégal fait partie des 5 meilleurs d’Afrique», a déclaré le ministre de l’Économie.
Mais, pour arriver à ce résultat, notre pays a entrepris beaucoup de réformes. En effet, selon la Banque mondiale, le Sénégal a mis en œuvre cinq réformes dans le rapport Doing Business 2018. «Ces réformes concernent les domaines de la création d’entreprise, de l’obtention de prêts, du transfert de propriété, du paiement des taxes et impôts et de l’exécution des contrats. Le Sénégal est 140ème dans le classement relatif à la facilité de faire des affaires, alors qu’il était 147ème dans ce classement l’année dernière», lit-on dans le rapport.
Retard dans l’ambition de figurer dans le Top 100 du classement à l’horizon 2019
Cependant, ce résultat ne va sans doute pas faire sauter au ciel le Président Sall. En effet, le Sénégal, qui a pris le risque de dévoiler au grand jour son ambition de figurer dans le Top 100 du classement à l’horizon 2019, avance visiblement à un rythme de caméléon. Le 29 décembre dernier, le Directeur général de l’Apix, Mountaga Sy, avait annoncé que le Sénégal visait désormais le top 100 au plus tard en 2019. «Le Sénégal ambitionne, d’ici à 2019, de figurer parmi les 100 premiers pays au mondial les plus attractifs en matière d’investissements privés de qualité», avait alors déclaré Mountaga Sy. La même volonté a été réaffirmée par le gouvernement, en février dernier, lors du Conseil interministériel de préparation du Doing Business 2018.
La Mauritanie avance beaucoup plus rapidement que le Sénégal
Cela est d’autant plus vrai que la Mauritanie voisine avance beaucoup plus rapidement que le Sénégal. Nouakchott a, en effet, engrangé 10 places par rapport à son classement de l’année dernière.
Toutefois, le Sénégal peut se consoler avec son classement sur un autre tableau. Le Sénégal se trouve, en effet, parmi les cinq pays les plus réformateurs d’Afrique subsaharienne, aux côtés du Malawi, de Djibouti, de la Zambie et du Nigeria.
Sidy Djimby NDAO