100 JOURS DU PRESIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE A LA TETE DU PAYS : Aida Mbodj et Cie dressent un bilan satisfaisant et narguent l’opposition




 
Les leaders de la coalition Diomaye Président ont finalement tenu leur cérémonie d’appréciation des 100 jours du nouveau régime hier. Entourée de plusieurs leaders de la coalition Diomaye Président, Aida Mbodj a conduit les travaux en revenant amplement sur les actions posées durant ces trois premiers mois de gouvernance du tandem Diomaye-Sonko. La présidente de la conférence des leaders a assuré la détermination de tous les membres de la coalition à accompagner le Président Diomaye au mieux pour opérer la transformation systémique promise aux Sénégalais.
 
 
 
Le Sénégal a de la chance d’avoir porté son choix sur le Président Bassirou Diomaye Faye lors de la dernière présidentielle. C’est la conviction de Aida Mbodji et les leaders de la coalition Diomaye Président, qui ont assisté hier à la célébration de 100 jour du nouveau régime. D’après Aida Mbodj, qui a dirigé la séance hier, «le Président Bassirou Diomaye Faye a prouvé, en 3 mois seulement, qu’il a amplement mérité le plébiscite des Sénégalais». A en croire Aida Mbodj, Diomaye Faye a aussi dû faire face à la résistance de toutes sortes de lobbies et groupes de pression qui se nourrissaient du système. «Toutes ces difficultés permettent de mesurer à leur juste valeur les actions menées avec brio par le Président Bassirou Diomaye Faye», fait-elle savoir, en listant toutes les mesures prises par le gouvernement pour faciliter la vie aux Sénégalais. En plus de ces actions concrètes et efficaces, la coalition Diomaye Président peut être fière, selon Aida Mbodj, de son bilan immatériel en 3 mois. «Très attaché à la cohésion nationale, dépourvu de tout esprit partisan encore moins revanchard, le Président Bassirou Diomaye Faye a travaillé à réconcilier les Sénégalais avec sa posture empreinte de politesse et d’humilité, son calme olympien et en parfaite maîtrise de ses dossiers, il assure et rassure», déclare-t-elle.
Abordant la question de la réorganisation de la coalition Diomaye Président, Aida Mbodji a lancé : «plusieurs groupes de travail de sont penchés sur l’avenir de notre coalition, de son appellation, comme nous l’avait demandé le Président, à sa nouvelle charte, en passant par sa structuration et son mode de fonctionnement», révèle Mme Mbodji, qui soutient que le travail est soumis à l’appréciation et à l’approbation de Diomaye avant d’être rendu public prochainement.
 
Aida Mbodj : «(…) avec sa posture empreinte de politesse et d’humilité, son calme olympien… il assure et rassure»
 
Sur la Déclaration de politique générale, la présidente de la conférence des leaders soutient : «même si le Premier ministre par élégance doit se présenter devant l’Assemblée nationale, celle-ci n’est pas du tout légitime. Elle ne reflète pas du tout les aspirations du peuple. Les législatives peuvent enregistrer un score beaucoup plus grand».
Concernant la reddition des comptes, la Directrice générale de la Der révèle qu’elle a actuellement l’Ige au niveau de sa structure. Sur le débat qui s’enflamme ces derniers jours concernant l’appel à candidatures, Aida Mbodj estime qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat, parce qu’ils ont été très clairs : «cela concerne certains postes». Pour elle, même «les ennemis les plus radicaux du régime» doivent convenir avec tout le monde que Diomaye et Sonko ont mis les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Pour ce qui est de la promesse des autorités concernant la dissolution des «institutions budgétivores», Aïda Mbodj fait noter que ces dernières sont instituées par une loi qu’il faut faire passer à l’Assemblée et vu la configuration de celle-ci, ils ne tenteront rien parce qu’ils savent que la majorité ne les votera pas. En d’autres termes, ils n’ont pas encore les moyens de le dissoudre.
Répondant aux attaques des figures de la nouvelle opposition, Aida Mbodji soutient qu’ils sont dans leur rôle, mais tout ce qu’on leur demande, c’est de ne pas faire dans le mensonge, la médisance et la calomnie
Mamadou Lamine Diallo, qui était invité à la cérémonie, estime que si la passation du pouvoir s’était faite dans les règles de l’art, avec des institutions qui fonctionnent comme il se doit, on aurait pu respecter le traditionnel bilan des 100 jours, mais avec tout ce que le Sénégal a vécu, ce n’était point une obligation. Le candidat malheureux à la dernière présidentielle pense qu’il n’est pas du tout sérieux de juger le travail du Président Bassirou Diomaye Faye en 100 jours, même si tout indique qu’il est sur la bonne voie.
 
Baye Modou SARR
LES ECHOS

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